Habib Beye exprime son mécontentement face au retard de la libération des joueurs pour la CAN 2025. Le technicien sénégalais juge incorrecte l’ingérence de dernière minute qui affecte la compétition et les sélectionneurs.
Selon Habib Beye, ce genre de perturbation n’est pas nouveau dans le football africain. Le technicien du Stade Rennais explique que certaines décisions sont prises comme si la CAN était une compétition secondaire, pouvant être déplacée ou modifiée à la dernière minute, ce qui affecte la planification et la préparation des équipes.
Fort de son expérience en tant qu’ancien international, Beye souligne que les clubs africains et les fédérations font face à des situations où le calendrier est ajusté sans concertation, contrairement aux autres compétitions internationales où les règles sont strictement respectées. Cette flexibilité perçue sur la CAN crée des tensions et des difficultés pour les sélectionneurs.
Le technicien rappelle que la CAN avait été programmée depuis longtemps. « La CAN, tout le monde sait qu’elle a été placée là depuis très longtemps. Elle a été bougée là pour la Coupe du monde des clubs et à partir du moment où elle a été bougée là, tout le monde savait », a-t-il lancé. Pour lui, cette modification de dernière minute montre que certaines décisions ne prennent pas suffisamment en compte les contraintes des équipes nationales.
La préparation nationale mise à l’épreuve
Concernant la libération des joueurs, Beye insiste sur la coopération des clubs. Si la date de départ avait été fixée au 8 décembre, les clubs auraient respecté le calendrier. Ils n’ont exercé aucune pression sur les fédérations et ont pleinement collaboré pour permettre à leurs joueurs de rejoindre les sélections.
Concernant la durée de présence des joueurs, Habib Beye note une contradiction. « Nos joueurs, aujourd’hui, vont rester jusqu’au 15, on est très contents de les avoir. Mais par contre, si on se place du côté des sélectionneurs et des fédérations, je trouve ça incorrect », a-t-il déclaré. Selon lui, cela crée un déséquilibre dans la préparation des équipes pour le tournoi.






