L’Iran et Haïti, qualifiés à la sueur de leurs efforts, verront bien leurs joueurs fouler les pelouses de la Coupe du monde 2026.
Mais leurs supporters, eux, seront absents des tribunes. Une situation inédite, conséquence de la décision de l’administration Trump, qui maintient l’interdiction d’entrée sur le sol américain pour les ressortissants de 19 pays jugés « à risque ». Parmi eux figurent l’Iran et Haïti, seuls deux États de cette liste à s’être qualifiés sportivement pour le Mondial.
L’Iran et Haïti participeront à la fête du football mondial en juin prochain, mais avec un goût amer. En effet, aucune voix venue de leurs territoires ne pourra résonner dans les stades américains. Selon les confirmations officielles, aucun supporter haïtien ou iranien ne sera autorisé à entrer aux États-Unis, pays hôte principal du tournoi aux côtés du Mexique et du Canada.
Des exemptions limitées aux joueurs et au staff
L’administration Trump campe sur sa position : les délégations sportives bénéficieront d’une « exception spéciale » accordée uniquement pour les grands événements internationaux. Ainsi, seuls les joueurs, les membres du staff, la logistique et les familles proches seront autorisés à séjourner aux États-Unis pendant la compétition.
Autrement dit, les Grenadiers comme la Team Melli évolueront dans des stades où leurs supporters seront absents, faute d’autorisation d’accès au territoire. Un scénario rarissime dans l’histoire du football mondial.
Le paradoxe : qualifiés, mais sans voix
Iran et Haïti sont qualifiés sur le terrain, mais “disqualifiés” dans les tribunes. Les équipes seront bien présentes, mais les voix de leurs supporters, celles qui portent et transcendent généralement chaque grande aventure internationale, resteront bloquées à des milliers de kilomètres.
Dans un Mondial où l’ambiance fait partie intégrante du spectacle, ces deux nations joueront dans un silence forcé, conséquence directe d’une décision politique qui dépasse largement le cadre sportif.






