Les grandes nations africaines ont manqué leur entrée en lice dans la Coupe Arabe 2025. L’Algérie, l’Égypte et la Tunisie ont tous perdu des points face à des adversaires largement à leur portée, laissant le Maroc, vainqueur des Comores, comme seul représentant à avoir tenu son rang. Un départ timide qui interroge sur la forme et les ambitions réelles des favoris.
Algérie, Tunisie, Égypte, un premier acte inquiétant
La première journée a mis en lumière les difficultés des cadors nord-africains à imposer leur statut. L’Algérie, pourtant annoncée parmi les favoris du tournoi, n’a pu faire mieux qu’un 0-0 morne face au Soudan, incapable de concrétiser ses rares occasions. Un match frustrant qui ravive les doutes autour d’une équipe en panne d’inspiration offensive.
La Tunisie, de son côté, a signé la performance la plus inquiétante des quatre nations. Battue 0-1 par la Syrie, elle a manqué de maîtrise, d’engagement et d’efficacité dans un duel qu’elle devait logiquement remporter. Les Aigles de Carthage débutent leur compétition avec un faux pas qui pourrait peser lourd dans la course à la qualification.
L’Égypte n’a guère fait mieux. Accrochée 1-1 par le Koweït, la sélection égyptienne a montré trop d’approximation et un manque d’impact dans les moments clés, laissant filer deux points précieux. Pour un finaliste de la dernière édition, l’entrée en matière ressemble clairement à un avertissement.
Le Maroc assume son statut de favori
Dans ce tableau morose, seul le Maroc a répondu présent. Sérieux, appliqués et dominateurs, les Lions de l’Atlas ont logiquement battu les Comores 3-1, maîtrisant leur rencontre de bout en bout. Une victoire cohérente qui confirme la continuité d’un collectif solide, renforcé par une dynamique positive depuis plusieurs mois.
Au-delà du résultat, le Maroc a dégagé une assurance que les autres nations nord-africaines n’ont pas su afficher. Circulation fluide, discipline tactique et maîtrise technique ont permis aux hommes de Tarik Sektioui d’assumer leur statut de tête d’affiche dès la première journée. Dans un début de tournoi marqué par les surprises, cette fiabilité marocaine fait figure d’exception.
Un réveil impératif avant la suite du tournoi
Ce démarrage hésitant ne condamne pas l’Algérie, la Tunisie ni l’Égypte, mais il place ces sélections face à une obligation de réaction immédiate. Dans une Coupe Arabe où la moindre erreur peut coûter la qualification, les prochaines rencontres seront déterminantes pour recoller au niveau attendu. L’Afrique du Nord possède l’un des plus gros potentiels du tournoi, mais elle devra désormais le prouver sur le terrain.
Seul le Maroc, pour l’instant, tient le cap et confirme son rôle de maître étalon de la région. Les autres, eux, devront rapidement élever leur niveau pour éviter une désillusion précoce.






