Ligue des Nations Féminine : Devant un Riyadh Metropolitano en fusion, l’Espagne a signé une performance majuscule pour dominer l’Allemagne 3-0 lors de la finale retour de la Ligue des Nations féminine ce mardi. Après un match aller sans but, la Roja a trouvé les ressources pour faire exploser la défense allemande en seconde période, portée par une Pina étincelante et une Vicky irrésistible.
Une première période dominée, mais stérile
Après un score nul et vierge à la pause, l’Espagne pouvait nourrir quelques regrets tant elle avait multiplié les assauts. Mariona, Esther et Vicky ont tour à tour mis sous pression une Ann-Katrin Berger déjà décisive, auteure de trois arrêts importants dans le premier acte. Plus tranchantes qu’en Allemagne, les joueuses de Sonia Bermúdez imposaient leur rythme mais manquaient encore de réalisme.
Pina héroïne défensive, puis libératrice
Le tournant semblait presque s’écrire lorsque, à la 56e minute, Pina sauvait miraculeusement les siennes. Redescendue pour aider la défense, la numéro 20 suppléait sa ligne arrière et empêchait Anyomi d’ouvrir le score pour l’Allemagne. Un geste défensif aussi précieux que spectaculaire.
Cinq minutes plus tard, c’est encore elle qui débloquait la situation offensivement. Servie à l’entrée de la surface, Pina trouvait la faille d’une frappe clinique : 1-0, l’Espagne venait de s’ouvrir la route du titre.
Vicky, signature enroulée
À la 67ᵉ minute, Vicky confirmait son statut de joyau du football espagnol. Comme souvent lorsqu’elle ose tenter son fameux enroulé, le ballon filait dans le petit filet. Un pur bijou qui permettait à la Roja de faire le break et de faire chavirer son public.
Le chef-d’œuvre final
Sept minutes plus tard, Pina revenait conclure son chef-d’œuvre personnel. D’une frappe magistrale, la numéro 20 trompait de nouveau Berger et portait le score à 3-0. L’Espagne corrigeait ainsi ce qui avait été son principal défaut à l’aller : l’efficacité devant le but.
Un nouveau sacre pour la Roja
Grâce à ses deux stars du jour, Pina et Vicky, l’Espagne s’offre un nouveau titre européen. La génération dorée continue d’écrire l’histoire, sous les yeux d’une Sonia Bermúdez qui, depuis le banc, savoure cette victoire éclatante.






