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CAN 2025 – Liberation des joueurs par les clubs : Entre accord , Flexibilité, Bras de Fer et opposition

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À l’approche de la CAN 2025 au Maroc (21 décembre – 18 janvier), plusieurs sélections africaines se heurtent une nouvelle fois à la réticence des clubs, européens comme asiatiques, à libérer leurs internationaux dans les délais fixés. Entre Manchester City, le Paris FC, Al-Hilal et les fédérations africaines, la tension monte autour d’un problème ancien : la compétition continentale se tient au cœur des calendriers de clubs.

Manchester City au centre du bras de fer

Le club anglais multiplie les discussions avec plusieurs fédérations. L’Égypte attend Omar Marmoush pour lancer sa préparation dès le 8 décembre, mais Manchester City souhaite conserver l’attaquant jusqu’au 14 décembre, en raison d’un calendrier chargé. Fulham, Sunderland, Real Madrid puis Crystal Palace s’enchaînent en moins de deux semaines. Blessé puis relégué au rôle de remplaçant, Marmoush pourrait rejoindre les Pharaons seulement à la veille du dernier match amical contre le Nigeria.

Même situation pour Rayan Aït-Nouri. Guardiola demande à la FAF de le garder jusqu’au 17 décembre, soit quatre jours avant le coup d’envoi de la CAN. L’Algérie a accepté un compromis, fixant la date limite au 15 décembre. Une flexibilité rare, justifiée selon la FAF par le souci d’éviter un blocage total.

Le cas Yassine Bounou agite le Maroc

En Arabie Saoudite, Al-Hilal a officiellement contacté la Fédération royale marocaine pour demander une exemption à Yassine Bounou. Le club veut garder son gardien international malgré la CAN, où le Maroc jouera à domicile. Bono est un élément majeur d’Al-Hilal et vient d’être sacré Ballon d’Or africain (meilleur gardien), ce qui renforce le poids du club dans les discussions.

Le Paris FC fixe sa propre règle

Le Paris FC a informé les fédérations qu’aucun de ses cinq internationaux africains (Kebbal, Chergui, Camara, Simon et Krasso) ne sera libéré avant le 14 décembre. Là encore, le club invoque l’absence d’instruction officielle unifiée de la FIFA. La date du 8 décembre, évoquée à plusieurs reprises, n’a pas encore été confirmée par un document commun.

Un conflit ancien qui perdure

Depuis le changement de calendrier intervenu en 2013, la CAN se déroule en plein cœur de la saison de clubs européens et moyen-orientaux. À chaque édition, les mêmes tensions surgissent, retards, demandes de dérogation, pressions, incompréhensions. La préparation des sélections africaines devient alors un exercice d’équilibriste, entre réglementations FIFA et réalités sportives des clubs.

L’édition 2025 ne déroge pas à la règle. Entre City, Al-Hilal, le Paris FC et les fédérations, les discussions se multiplient, révélant une fois encore la fragilité d’un système où la CAN se glisse dans un calendrier mondial qui ne lui laisse que très peu de marge.


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