À un peu plus d’une semaine de la cérémonie officielle, l’Iran a annoncé son intention de boycotter le tirage au sort de la Coupe du Monde 2026, prévu le 5 décembre 2025 à Washington (États-Unis). Cette décision fait suite au refus de visa pour plusieurs membres de sa délégation, une mesure que Téhéran considère comme « sans rapport avec le sport » et profondément « injuste ».
Des visas refusés, un signal politique, selon l’Iran
Les États-Unis ont refusé de délivrer des visas à plusieurs responsables de la fédération iranienne, y compris le président de la fédération. Ce blocage concerne une partie des neuf membres envoyés pour représenter l’Iran à Washington. Face à cette situation, le porte-parole de la fédération a déclaré que la décision des États-Unis n’avait « rien à voir avec le sport » et qu’en conséquence « les membres de la délégation iranienne ne participeront pas au tirage au sort ».
Un boycott comme acte de protestation
Ce retrait constitue un geste fort : l’Iran souhaite ainsi dénoncer ce qu’il considère comme une discrimination politique, refusant de légitimer une cérémonie de la Coupe du Monde tenue dans un pays où ses représentants ne sont pas librement admis. Le président de la fédération iranienne a lui-même qualifié la décision américaine de « position politique » et a appelé la direction de la FIFA à réagir, afin de « faire cesser ce comportement ».
Une Coupe du Monde marquée dès le tirage au sort
L’Iran s’était qualifié en mars dernier pour la phase finale de la Coupe du Monde 2026, ce qui aurait dû lui permettre de figurer parmi les équipes concernées par le tirage des groupes. Mais ce boycott montre que, pour Téhéran, les enjeux diplomatiques et politiques s’immiscent déjà dans le sport. La cérémonie de tirage, censée être un moment festif et neutre, prend des airs de mise en garde.






