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Coupe du Monde U17 : les tops et les flops de la finale Portugal – Autriche

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Le Portugal s’est adjugé le trophée de la Coupe du Monde U17 ce jeudi après avoir pris le dessus sur l’Autriche (1-0) au Khalifa International Stadium de Doha. Les Lusitaniens décrochent ainsi leur tout premier titre mondial dans la catégorie au terme d’une finale intense et maîtrisée. Retour sur les tops et les flops de cette finale.

La finale de cette Coupe du Monde U17 2025 a offert un duel intense entre deux nations européennes qui n’avaient jamais atteint ce stade de la compétition. Grâce à un but d’Anísio Cabral à la 23e minute, le Portugal a fait la différence avant de verrouiller le match avec une rigueur défensive remarquable.

Face à une Autriche entreprenante en seconde période, les jeunes Lusitaniens ont résisté grâce à une organisation solide et une gestion intelligente des transitions. L’Autriche, malgré plusieurs situations de danger, n’a jamais trouvé la faille.

Voici les principaux enseignements individuels de cette finale.

Les tops : ces joueurs qui ont illuminé la finale

Mauro Furtado (Portugal – Défenseur)
Le chef d’orchestre de la défense. Précis, lucide et précieux à la récupération, Furtado a totalement servi de barrage à l’attaque autrichienne. Il totalise 91 touches de balle, 95 % de passes réussies et 3 ballons récupérés.

Anísio Cabral (Portugal – Attaquant)
Buteur décisif, leader offensif, Cabral a inscrit l’unique but de la rencontre et a constamment pesé sur la défense autrichienne. Avec 7 buts au total, il a confirmé son statut de pépite. Dans cette finale, il a tenté 3 tirs dont 1 cadré, et affiché 63 % de passes précises.

Ndukwe Ifeanyi (Autriche – Défenseur central)
Impérial dans les duels, il a maintenu son équipe en vie grâce à ses interventions décisives. 100 % de tacles réussis, 2 interceptions, 7 duels gagnés sur 11.

Weinhandl Luca (Autriche – Milieu)
C’était le milieu le plus en vue côté autrichien avec ses 57 touches de balle. Son utilisation de l’espace a été énorme. Malgré la domination portugaise, il a réussi 45 % de passes dans le dernier tiers. C’est surtout dans les tâches défensives qu’il a brillé : 89 % de tacles réussis, 14 duels gagnés au sol.

Les flops : ces joueurs qui ont manqué leur finale

Johannes Moser (Autriche – Milieu offensif)
Attendu comme le maître à jouer de son équipe, le meilleur buteur de la compétition a été moins en vue. Peu inspiré, imprécis dans les transmissions et incapable de créer le moindre danger. Il a enregistré seulement 22 touches, 74 % de passes réussies, 7 ballons perdus et surtout aucun tir cadré.

Nicolas Jozepovic (Autriche – Attaquant)
Un match sans. Il a obtenu l’une de ses plus mauvaises notes de la compétition après son celle face au Japon. Positionné en pointe, il a fait les frais de la solidité défensive portugaise. L’Autrichien n’a touché que 32 ballons pour 13 perdus. 61 % de passes précises, 7 duels gagnés au sol comme dans les airs. Il termine la compétition avec seulement 2 buts.

Florian Hoffmann (Autriche – Latéral gauche)
Dépassé par la vitesse portugaise, il est en partie fautif sur l’ouverture du score, avec un positionnement trop loin de Cunha, qui était à la réception d’une longue transversale venue de la gauche.
Il n’a remporté que 2 duels en 84 minutes et a perdu 8 ballons. Il peut remercier une équipe autrichienne moins performante que d’habitude.

Perspectives : deux nations sur la voie de l’avenir

Ce sacre propulse le Portugal dans une nouvelle dimension, avec des talents comme Cabral ou Furtado déjà suivis par les grands clubs lusitaniens. L’équipe a également montré qu’elle savait gérer ses émotions dans un tournoi où elle avait éliminé le Brésil en demi-finale (0-0, 6-5 tab).

L’Autriche, de son côté, peut nourrir des regrets mais sort renforcée. Son parcours impressionnant et l’émergence de joueurs comme Moser confirment l’évolution de sa formation.

Cette édition 2025, la première à 48 équipes, aura aussi mis en lumière plusieurs pépites mondiales, de Reigan Heskey à Samuele Inácio. Mais la finale restera comme un duel stratégique où le Portugal a su être le plus mature.


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