Rebelote ! Après une première expérience en 2024, les FIFA Series reviennent au-devant de la scène footballistique en 2026. La faîtière du football mondial a fait l’annonce ce vendredi, pour le plus grand bonheur de plusieurs sélections nationales (masculines et féminines), qui ont du mal à se trouver des matchs amicaux lors des Trèves internationale.
La FIFA l’avait annoncé comme une initiative destinée à renforcer le football international. Les FIFA Series 2026 marqueront ainsi une nouvelle étape dans l’ouverture, la compétitivité et l’universalisation du jeu. Prévue pour se tenir durant la fenêtre internationale de mars 2026, cette compétition non compétitive regroupera plusieurs sélections nationales issues de confédérations différentes, dans une série de matchs amicaux organisés sous une même bannière et dans un cadre harmonisé.
Un objectif clair : favoriser les confrontations interconfédérales
Jusqu’ici, il était difficile pour certaines sélections de disputer régulièrement des matchs contre des équipes appartenant à d’autres continents, en raison de contraintes logistiques, financières ou calendaires. Les FIFA Series ont ainsi été pensées pour remédier à cette situation. L’ambition est double : offrir plus d’opportunités de progression aux nations émergentes qui manquent d’adversité variée et permettre aux grandes nations d’élargir leur préparation en affrontant des styles de jeu qu’elles rencontrent rarement en dehors des compétitions majeures. Pour la FIFA, cette initiative s’inscrit dans la dynamique de « globaliser » encore davantage le football, un leitmotiv mis en avant par le président Gianni Infantino.
Une organisation par clusters géographiques
Les FIFA Series 2026, à l’image de celles de 2024, seront structurées en mini-tournois regroupant entre quatre et six équipes dans un même pays hôte ou sur plusieurs sites proches. L’idée est de réduire les déplacements tout en garantissant un niveau compétitif cohérent. Certaines fédérations ont déjà manifesté leur intérêt pour accueillir un cluster. Chez les hommes, l’Australie, l’Azerbaïdjan, l’Indonésie, le Kazakhstan, l’Ile Maurice, le Porto Rico, le Rwanda et l’Ouzbékistan sont les pays hôtes. Le Brésil, la Côte d’Ivoire et la Thaïlande recevront les matchs féminins. Selon le format défini, chaque équipe disputera deux rencontres contre des sélections appartenant à d’autres confédérations, dans un format flexible, sans classement final imposé. Pour l’heure, aucune nation ne s’est annoncée.
Un tremplin vers la Coupe du monde 2026
L’année 2026 étant marquée par la Coupe du monde organisée aux États-Unis, au Canada et au Mexique, ces Series offriront une véritable répétition générale pour plusieurs sélections. Elles permettront d’expérimenter des systèmes tactiques, d’intégrer de nouveaux joueurs, de préparer les organismes à des déplacements plus importants, et d’obtenir des données techniques détaillées grâce au dispositif analytique mis en place par la FIFA. Pour les nations non qualifiées, les Series constituent une vitrine internationale rare, avec une exposition médiatique renforcée et la possibilité d’affronter des adversaires de haut niveau.
Les FIFA Series 2026 sont présentées comme la deuxième édition d’un programme appelé à devenir récurrent. La FIFA envisage déjà d’étendre le format, d’augmenter le nombre de participants et de renforcer les partenariats avec les confédérations pour en faire un rendez-vous incontournable du calendrier international. Elles s’annoncent ainsi comme un laboratoire footballistique mondial, une plateforme d’innovation sportive et un pont entre les continents. Une initiative qui pourrait redessiner les dynamiques du football de sélections dans les années à venir.
