Tenue en échec par la Tunisie 1-1, l’équipe du Brésil de Carlo Ancelotti a découvert une sélection tunisienne transformée. Sous la houlette de Sami Trabelsi, les Aigles de Carthage ont séduit par leur implication, leur discipline collective et une production de jeu saluée bien au-delà du continent africain.
Une équipe sans stars mais avec une âme
La Tunisie ne dispose peut-être pas de têtes d’affiche mondiales, mais elle possède quelque chose de bien plus précieux : une identité collective forte. Trabelsi, coach local pleinement investi, a réussi à bâtir un groupe soudé, animé par la grinta et un sens du sacrifice qui ont étouffé les attaques brésiliennes.
Chaque joueur a adhéré à son plan, chaque course a eu un sens, chaque duel a été disputé comme si la sélection jouait une finale.
Confronté à une avalanche de critiques
Alors qu’une partie de la presse tunisienne s’acharnait à pointer“la petite bête”, remettant régulièrement en doute ses choix et ses compétences, Sami Trabelsi a refusé d’entrer dans le jeu.
Professionnel, calme et concentré, il a choisi la meilleure réponse possible : le terrain.
Devant l’un des meilleurs coachs au monde, Carlo Ancelotti, Trabelsi a livré une démonstration de maîtrise tactique, prouvant que ses convictions étaient les bonnes et que son projet méritait d’être soutenu.
La Tunisie n’a pas convaincu aux éliminatoires de la Coupe du Monde 2026
Malgré ce match référence contre le Brésil, le bilan tunisien reste mitigé. Lors des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026, la sélection a alterné le bon et le moins bon, avec des prestations en dents de scie. La qualification est méritée, mais elle a été favorisée par certaines circonstances, notamment le retrait des six points de la Guinée Équatoriale.
Trabelsi sait qu’il a encore beaucoup de travail devant lui.
Côté offensif, la Tunisie peine encore à produire un jeu fluide et à se montrer décisive. La rencontre contre la Jordanie en est une illustration : menée à deux reprises, l’équipe a eu du mal à renverser la vapeur. En revanche, sur le plan défensif, des signes encourageants sont apparus : aucun but encaissé en huit matchs lors des éliminatoires. Ces problèmes et manquements restent des points que le coach devra impérativement régler avant les prochaines échéances.
Un message clair : laisser travailler la sélection dans la sérénité
Au moment où certains milieux tentent d’influencer les décisions ou de défendre les intérêts des clubs au détriment de l’équipe nationale, Trabelsi a rappelé l’essentiel : le silence et le travail sont les clés du succès.
Son équipe avance avec humilité mais détermination, consciente des défis qui l’attendent : la Coupe Arabe, puis la Coupe d’Afrique des Nations, deux compétitions majeures où il sera à la tête des Aigles de Carthage.
Sami Trabelsi, l’homme qui redonne de la fierté
Plus qu’un match nul contre le Brésil, c’est une leçon de caractère que la Tunisie a offerte au monde.
Et derrière cette performance, un homme : Sami Trabelsi, qui a su remettre la sélection sur les rails, restaurer la confiance et rallumer la flamme d’un peuple passionné. La Tunisie a ENFIN retrouvé une équipe.






