La phase des 16es de finale de la Coupe du Monde U-17 a mis en lumière plusieurs gardiens qui se sont illustrés par leur solidité. Entre clean sheets et discipline défensive, certains portiers ont impressionné par leur capacité à fermer les angles et à maîtriser leur surface. Portrait des gardiens les plus fiables du tournoi.
Ils sont six à afficher une performance remarquable. Dans un tournoi où le rythme est soutenu et les attaques souvent inspirées, réussir trois clean sheets relève d’une maîtrise totale.
João Pedro (Brésil)
Sobre, efficace et constant, il incarne la fiabilité de la Seleção U-17. Toujours bien placé, rarement pris en défaut, il n’a encaissé qu’un seul but lors de la troisième journée de poule face à la Zambie. En seizièmes de finale, il a brillé en repoussant trois tirs au but, offrant au Brésil la qualification face au Paraguay.
Alexandro Longoni (Italie)
Le jeune portier italien s’est distingué par son calme et sa lecture du jeu. Une véritable assurance derrière la défense azzurra. Impérial durant ses quatre rencontres, il n’a été battu qu’une seule fois, contre l’Afrique du Sud lors de la troisième journée (3-1). En seizièmes de finale, il a signé un nouveau clean sheet lors de la victoire 2-0 face à la République tchèque.
Vincent Gomis (Sénégal)
Explosif sur sa ligne et autoritaire dans les airs, il confirme la belle tradition des gardiens sénégalais. Seul portier comptant trois clean sheets en phase de groupes, il a malheureusement encaissé au mauvais moment en seizièmes de finale contre l’Ouganda. Le Sénégal est éliminé sur la plus petite des marges (1-0). Une déception qui n’efface pas l’excellente campagne de Gomis.
Ilan Jourden (France)
Son sens de l’anticipation et sa capacité à gérer les situations chaudes ont pesé dans la balance. Gardien complet, il n’a concédé qu’un seul but en quatre rencontres, lors de la troisième journée face à l’Ouganda. En seizièmes de finale, il a retrouvé son invincibilité pour porter la France vers un succès maîtrisé contre la Colombie (2-0).
Shuji Muramutsu (Japon)
Rapide, précis et discipliné, il incarne parfaitement l’école japonaise : prise de décision nette et interventions impeccables. Il a concédé un but contre le Portugal lors de la victoire 2-1 du Japon en troisième journée. En seizièmes de finale, il s’est offert un nouveau clean sheet lors du large succès 3-0 face à l’Afrique du Sud.
Daniel Posch (Autriche)
Pièce maîtresse du dispositif autrichien, Daniel Posch brille par ses réflexes et sa régularité. Avec un seul but encaissé depuis le début du tournoi, il contribue à faire de l’Autriche l’une des défenses les plus solides. Les Autrichiens poursuivent leur aventure en huitièmes avec un gardien en pleine confiance.






