Le Kosovo vit une période unique de son histoire footballistique. Depuis l’arrivée du technicien allemand Franco Foda en février 2024, la jeune sélection avance avec une nouvelle dynamique et enchaîne des performances inédites. Pour la première fois depuis son admission par la FIFA en 2016, l’équipe nationale semble capable de jouer un rôle majeur dans une compétition internationale.
Franco Foda a pris les commandes du Kosovo en apportant une méthode claire : rigueur, discipline et stabilité. En 17 matchs, il signe 11 victoires, 1 nul et seulement 5 défaites. Avec un taux de réussite de plus de 69 %, il réalise la meilleure performance de l’histoire de la sélection. Aucun de ses prédécesseurs n’avait atteint un tel niveau, et le meilleur ratio avant lui plafonnait à 42 %. Grâce à ce nouveau souffle, le Kosovo montre enfin son potentiel. Les joueurs sont plus organisés, plus solides, et affichent une ambition jamais vue auparavant.
Une campagne éliminatoire historique
Pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, le Kosovo surprend l’Europe. L’équipe occupe la deuxième place du groupe B et se retrouve proche de décrocher une place en barrages. Ce serait une première depuis la création de la sélection. Ce résultat contraste totalement avec les précédentes campagnes. En 2018, pour sa première participation, le Kosovo avait subi 9 défaites et 1 nul. En 2022, le bilan restait très faible avec 1 victoire, 5 défaites et 2 nuls en 8 matchs.
Aujourd’hui, sous Foda, la sélection affiche pour la première fois deux victoires dans une même campagne de qualification, et surtout devant des habitués des grands tournois comme la Suède et la Slovénie.
Un Kosovo ambitieux en Ligue des Nations
Le travail du technicien allemand ne s’arrête pas aux éliminatoires. En Ligue des Nations, Franco Foda a aussi marqué une étape importante. Le Kosovo a réussi à monter en Ligue B, grâce notamment à une victoire décisive contre l’Islande.
Cette ascension confirme les progrès constants du groupe.
Grâce à Franco Foda, le Kosovo se repositionne dans le paysage du football européen. Il tient tête à des sélections mieux établies et met même la Suisse en difficulté dans la course à la qualification. Quelle que soit l’issue de ces éliminatoires, le Kosovo change de dimension.
