Trois gardiens. Trois nations. Zéro but encaissé. L’Angleterre, l’Espagne et la Suisse doivent une bonne partie de leur solidité à leurs portiers : Jordan Pickford, Unai Simón et Gregor Kobel. Loin des projecteurs des grands clubs européens, ces gardiens s’imposent comme des valeurs sûres dans les cages de leurs sélections respectives.
Pickford, pilier des Three Lions
Jordan Pickford reste une référence quand il revêt le maillot de l’Angleterre. En six matchs d’éliminatoires, le gardien d’Everton n’a concédé aucun but, un exploit rare à ce niveau. Toujours aussi calme et décisif, il symbolise la fiabilité défensive de la sélection dirigée par Thomas Tuchel.
Mais la situation est moins brillante en club. Avec Everton, Pickford a déjà encaissé 13 buts en 11 matchs de Premier League, pour seulement trois clean sheets. Une différence de rendement qui illustre l’écart entre les performances collectives des Toffees et celles de la sélection anglaise.
Unai Simón, la rigueur basque au service de la Roja
À 27 ans, Unai Simón poursuit sa montée en puissance. Le portier de l’Athletic Bilbao, souvent discret médiatiquement, s’impose comme une valeur sûre dans les buts espagnols. En club, il a concédé 13 buts en 12 matchs, avec trois clean sheets à son actif.
Mais sous le maillot rouge de la Roja, il demeure infranchissable depuis le début des éliminatoires. Sa lecture du jeu, son calme et sa capacité à relancer proprement font de lui un atout essentiel du système de Luis de la Fuente.
Gregor Kobel, la muraille suisse
Gregor Kobel a pris la relève de Yann Sommer dans les cages de la Suisse et s’impose rapidement comme le gardien numéro un. En Bundesliga, avec Dortmund, il affiche 7 buts encaissés en 10 matchs et sept clean sheets toutes compétitions confondues.
Avec la Nati, il a conservé sa cage inviolée sur l’ensemble des matchs éliminatoires disputés. Son envergure et son sang-froid ont permis à la Suisse de s’installer parmi les meilleures défenses d’Europe.
Pickford, Unai Simón et Kobel ont un trait commun : ils ne jouent pas dans les clubs les plus médiatisés. Everton, l’Athletic Bilbao et Dortmund ne rivalisent pas avec le Real Madrid, Manchester City ou le Bayern Munich. Pourtant, leurs gardiens brillent là où la pression est la plus forte : en sélection nationale.






