La quatrième journée de la Ligue Europa a réservé deux scénarios bien différents pour Stuttgart et Fenerbahçe. Tandis que les Allemands ont retrouvé le goût de la victoire face à Feyenoord (2-0), les Turcs ont été tenus en échec sur la pelouse du Viktoria Plzeň (0-0), malgré une nette domination.
Stuttgart 2-0 Feyenoord : les Souabes se relancent enfin
Après deux défaites consécutives, Stuttgart a su réagir avec caractère à domicile face à une équipe de Feyenoord peu inspirée. Dans une atmosphère tendue, les hommes de Sebastian Hoeneß ont pris leur temps avant de faire la différence en seconde période.
C’est Bilal El Khannouss qui a débloqué la rencontre à la 84e minute d’une superbe tête sur un centre précis de Lorenz Assignon, trompant un Timon Wellenreuther jusque-là impeccable. Le but a libéré tout un stade et galvanisé les locaux, qui ont scellé le score dans les arrêts de jeu grâce à Deniz Undav, bien servi par Chris Führich (90+2’).
Les Allemands ont également pu compter sur un Alexander Nübel vigilant, notamment en première période face à Anis Hadj Moussa et Gonçalo Borges, menaçants mais inefficaces. Cette victoire (2-0) permet à Stuttgart de grimper à la 20e place du classement général de la compétition, une bouffée d’oxygène bienvenue pour un club qui en avait grandement besoin.
Viktoria Plzeň 0-0 Fenerbahçe : les Turcs frustrés en République tchèque
De son côté, Fenerbahçe a laissé filer deux points précieux sur la pelouse du Viktoria Plzeň. Dominateurs dans la possession (61 %) et dans les phases offensives, les hommes de Tedesco n’ont pourtant pas trouvé la faille face à un Martin Jedlicka infranchissable.
Le gardien tchèque s’est notamment illustré en fin de match en repoussant une tête de Talisca (84’), après avoir déjà écarté plusieurs tentatives de Youssef En-Nesyri et Fred.
Plzeň, bien organisé et courageux, s’est même procuré quelques opportunités dangereuses par Prince Adu (30’) et Denis Višinský (74’), sans toutefois réussir à concrétiser. Malgré leur statut d’outsider, les Tchèques ont cadré davantage de tirs (6 contre 4) et ont fait douter Fenerbahçe jusqu’au bout.
Ce match nul (0-0) illustre parfaitement le contraste entre la domination turque et le réalisme tchèque, absent ce soir-là des deux côtés.
