À l’approche de la CAN 2025, la question de la participation des joueurs africains dans les clubs étrangers refait surface. Pep Guardiola, interrogé sur Omar Marmoush et Rayan Aït‑Nouri, a répondu avec classe, offrant un exemple de gestion des joueurs et de leurs sélections.
« C’est comme ça. C’est le calendrier. Ils ont cette compétition avec leurs pays, ils doivent y aller », a déclaré Guardiola à propos de Marmoush et Aït‑Nouri. Pour l’Espagnol, il s’agit de gérer les situations au jour le jour : « Quand ce moment arrivera et qu’ils ne seront plus là, je verrai alors quelle est la situation et nous prendrons les décisions ». Une réponse franche et directe qui illustre la mentalité du technicien espagnol.
CAN et tensions clubs-sélections
Le calendrier de la CAN a souvent créé des tensions. En 2022, Kelechi Nwakali a vu son contrat résilié par SD Huesca après sa participation à la CAN, dénonçant des pressions du club. La même année, Odion Ighalo n’a pas été libéré par Al Shabab pour la compétition. Le club saoudien a invoqué une convocation tardive.
C’est le cas également de Ismaïla Sarr qui avait été retenu par Watford, avant qu’une intervention de la CAF et de la FIFA ne lui permette de rejoindre le Sénégal. Ces cas rappellent que, malgré les règles de la FIFA, les clubs peuvent exercer une forte pression, mettant parfois en suspens la participation des joueurs africains aux sélections nationales.
Un débat qui revient à chaque CAN
Chaque édition ravive le même dilemme avec les questions sur le timing de la CAN, la disponibilité des joueurs et les risques encourus lorsqu’ils choisissent de représenter leur pays. L’exemple de Guardiola montre qu’il est possible de concilier respect du calendrier international et gestion du club.





