Auteur d’une saison précédente impressionnante, Mohamed Salah connaît un début d’exercice bien plus discret. L’attaquant égyptien peine à retrouver son efficacité habituelle avec Liverpool.
La saison dernière, Mohamed Salah a porté Liverpool sur ses épaules. En 52 rencontres toutes compétitions confondues, il avait inscrit 34 buts et délivré 23 passes décisives. Ces chiffres illustraient parfaitement son rôle central dans l’animation offensive des Reds, où chaque action passait presque systématiquement par lui. Véritable moteur de l’équipe, il était la principale menace pour les défenses adverses et un maillon indispensable de l’efficacité collective.
Une baisse visible dans les chiffres
Cette saison 2025-2026 contraste fortement avec la précédente. Après 12 rencontres disputées (Premier League et Ligue des Champions), Salah n’a inscrit que 4 buts et offert 3 passes décisives. Une production offensive bien en dessous de ses standards. Cette baisse d’efficacité se reflète aussi dans la dynamique du club, dont le rendement offensif semble s’essouffler. Le joueur peine à se réaliser, malgré sa volonté de retrouver sa régularité.
Ses performances remarquables de la saison 2024-2025 lui ont valu de nombreuses distinctions. Il a remporté le Soulier d’Or de la Premier League, ainsi que le prix du meilleur joueur de la saison décerné par la Football Writers’ Association et celui de Joueur de l’année de la PFA. Il a également terminé quatrième au Ballon d’Or, confirmant l’impact majeur de sa saison exceptionnelle.
Salah en baisse de régime, Liverpool sans repère
L’arrivée d’Alexander Isak, de Florian Wirtz et d’Hugo Ekitike a modifié la structure du jeu des Reds. Autrefois point d’ancrage des attaques, Salah voit désormais le ballon circuler davantage par ces nouvelles recrues. Cette redistribution des responsabilités semble avoir réduit son influence. Et quand Salah peine à imposer son rythme, Liverpool tout entier paraît manquer d’équilibre offensif.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes, Salah en panne, Liverpool en panne. Le symbole d’une équipe encore en quête de repères, où l’éclat de l’Égyptien tarde à illuminer la saison.
