Naples a enregistré une deuxième défaite ce mardi face au PSV lors de la 3e journée de Ligue des champions. Un revers qui ravive les doutes autour d’Antonio Conte et de sa difficile relation avec les compétitions européennes
Déjà deux défaites en trois matchs de Ligue des Champions cette saison. Cette défaite contre le PSV Eindhoven en est une nouvelle preuve. Les nouvelles recrues napolitain ne sont visiblement pas encore au rendez-vous ou du moins où il le faut. En dépit de cela, s’ajoute une impression de relâchement psychologique, comme si l’équipe avait perdu la hargne et la cohésion qui faisaient sa force la saison passée. Le tout face à des adversaires de plus en plus préparés à exploiter les failles du Napoli.
Au-delà des circonstances, ces échecs pointent surtout vers Antonio Conte lui-même. L’entraîneur italien, malgré un palmarès domestique impressionnant, n’a jamais trouvé la recette en Europe. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 45 matchs de Ligue des champions dirigés, pour seulement 16 victoires, 14 nuls et 15 défaites, soit une moyenne de 1,38 point par match. Trop peu pour un technicien de ce calibre.
Que ce soit avec la Juventus, Chelsea, l’Inter ou Tottenham, le scénario s’est souvent répété : des phases de groupes laborieuses, des éliminations prématurées et une difficulté chronique à rivaliser avec les grandes puissances européennes.
Le meilleur parcours européen d’Antonio Conte reste un quart de finale de Ligue des champions avec la Juventus en 2013, stoppé net par le Bayern Munich. Par la suite, il n’a dépassé les huitièmes de finale qu’à deux reprises avec Chelsea en 2018 et Tottenham en 2023. Il s’est ensuite s’incliné face à des géants comme Barcelone ou Milan. Même ses aventures en Ligue Europa se sont achevées dans la frustration : une élimination en demi-finale avec la Juve face à Benfica, et une finale perdue avec l’Inter contre Séville.
Les statistiques sont claires et implacables : Conte reste un stratège redoutable sur le plan national, mais hésitant et souvent impuissant sur la scène européenne. Naples, aujourd’hui, semble en subir les conséquences.
