Turquie Foot : Berke Özer a réagi après le communiqué de la Fédération turque de football l’accusant d’avoir quitté le rassemblement sans autorisation. Le gardien de but de Lille a précisé qu’il avait informé les responsables techniques avant de s’en aller.
La Fédération turque de football a annoncé que le gardien Berke Özer avait quitté sans autorisation le camp d’entraînement de l’équipe nationale A. Dans un communiqué publié sur le site Internet de la TFF, il est indiqué : « Berke Özer, l’un des gardiens de but de notre équipe nationale, a quitté le camp d’entraînement de son propre chef, sans l’autorisation de notre staff technique et administratif, après le retour de notre délégation à Istanbul, invoquant le fait qu’il n’avait pas été sélectionné pour le match Bulgarie–Turquie disputé hier. Comme cela a été répété à maintes reprises par le passé, la responsabilité et la valeur liées au fait de porter le maillot de l’équipe nationale priment sur tout le reste. »
Soulignant que la discipline ne saurait être compromise au sein de la sélection, le communiqué poursuit : « Dans cette optique, la discipline, le respect et l’esprit d’équipe sont nos principes fondamentaux auxquels nous ne renoncerons jamais. Alors que nous nous battons avec dévouement pour participer à la Coupe du monde, à laquelle nous aspirons depuis de nombreuses années, et que la cohésion et la solidarité au sein de l’équipe sont à leur apogée, un tel comportement est inacceptable. À la suite du départ de Berke Özer du camp d’entraînement, Muhammed Şengezer, du RAMS Başakşehir FK, a été convoqué en équipe nationale. »
Berke Özer se justifie
Le gardien de but a réagi sur son compte Instagram, affirmant qu’il n’avait pas quitté le camp sans autorisation. Il écrit : « Avant de participer au camp de l’équipe nationale, j’ai fait part de mes douleurs et de ma situation à notre staff technique, et j’ai indiqué que si je ne faisais pas partie de l’équipe pour le match, il serait préférable que je me repose et que je suive un traitement. Malgré cela, après avoir été appelé, j’ai rejoint le camp avec la fierté de porter le maillot de mon pays, comme toujours.
Tout au long du rassemblement, je n’ai montré aucun signe de baisse de communication ou de motivation », a-t-il commencé.
Berke Özer poursuit : « Quand j’ai vu la composition de l’équipe, j’ai compris à quel point les discussions que nous avions eues depuis des jours étaient inutiles et que les décideurs de l’équipe de mon pays, que je représente fièrement à l’étranger, n’étaient pas motivés par la performance ou la réussite des joueurs. Afin de ne pas affecter le moral du groupe, je n’ai pas fait part de mes réflexions pendant ou après le match, mais à notre retour à Istanbul. J’ai ensuite quitté le camp de mon plein gré, avec l’accord et l’autorisation du staff technique et administratif. »
Il conclut : « Cette décision n’est en aucun cas un comportement visant à nuire à mes coéquipiers ou à leur manquer de respect. Au contraire, j’ai toujours été honoré de faire partie de notre formidable rotation de gardiens de but, avec lesquels je me bats depuis de nombreuses années et dont je suis fier de la qualité. Pour moi, l’équipe nationale est la plus grande source de fierté de ma carrière. Comme jusqu’à présent, je suis prêt à faire tous les sacrifices nécessaires pour porter le maillot aux étoiles et à la demi-lune. En tant que sportif ayant fièrement porté le maillot de notre équipe nationale, qui vise à représenter l’honneur du pays indépendamment des individus, je souhaite que chacun soit traité de manière égale et équitable, et je laisse à l’appréciation du public le processus en cours ainsi que le ton employé dans la déclaration publiée à ce sujet. »
