Allemagne Foot : Cela fait plus de six mois qu’Alphonso Davies n’a plus foulé une pelouse de compétition. Victime d’une rupture du ligament croisé fin mars lors d’un match de Ligue des Nations entre le Canada et les États-Unis (2-1), l’international canadien poursuit avec ardeur sa rééducation au centre d’entraînement du FC Bayern. Dans une interview accordée à fcbayern.com, le joueur de 24 ans s’est montré confiant.
Alphonse Davies se dit déterminé et optimiste pour sa rééducation. « Je cours et je m’entraîne bien. Il me faut juste un peu plus de masse musculaire à la jambe droite. Quand les médecins m’ont annoncé la durée de la convalescence, je me suis dit : « Oh là là, ça va être long. » Mais maintenant, tout va bien », a-t-il confié. Si les progrès physiques sont visibles, le canadien reconnaît que l’aspect psychologique reste le plus éprouvant. « Le processus est plus difficile mentalement que physiquement. Les muscles se rétablissent d’eux-mêmes. Mais ne pas savoir combien de temps on sera absent, ni si on pourra refaire certaines choses, c’est difficile. »
Le joueur, habitué à la vitesse et à l’intensité, a dû apprendre à canaliser son impatience. « Parfois, le corps dit : « Je ne veux plus faire ça. » Il faut alors être fort mentalement. C’est la seule façon d’y arriver. Si on ne le fait pas soi-même, personne d’autre ne le fera », déclare-t-il. Depuis début septembre, le latéral gauche a repris un travail individuel avec ballon. Le retour à l’entraînement collectif se rapproche, sans qu’aucune date officielle ne soit fixée. Le Canadien préfère miser sur la prudence. « Ce genre de blessures fait partie du sport. La seule chose que je puisse faire maintenant, c’est me battre pour revenir. Pas aussi vite, mais aussi prudemment que possible ».
Le Bayern Munich fait actuellement face à plusieurs absences de taille, notamment celles de Jamal Musiala (cheville) et Hiroki Ito (métatarse). Trois blessés de longue durée qui partagent le quotidien de rééducation à la Säbener Straße. « On se voit tous les jours et on essaie de se motiver mutuellement. Être entouré de bonnes personnes est un atout », a confié Davies.
