Trois favoris, trois qualifications… mais rien n’a été simple. Entre frayeurs, rebondissements et sueurs froides, Simba SC, Kenya Police et Rivers United ont validé leur billet pour le prochain tour de la Coupe de la Confédération de la CAF au mental plus qu’au talent.
Simba SC s’en sort à l’expérience
À Gaborone, le Simba SC a frôlé la catastrophe. Les Tanzaniens, dominateurs dès l’entame, pensaient avoir plié l’affaire lorsque Jean Charles Ahoua ouvrait le score à la 43ᵉ minute, concrétisant une première période maîtrisée. À ce moment-là, tout semblait sous contrôle : transitions propres, duels gagnés, attitude conquérante.
Mais le football africain ne pardonne jamais la suffisance. Le Gaborone United, poussé par l’orgueil, égalise à la 79ᵉ minute et relance la tension. Il ne manquait qu’un but aux Botswanais pour faire chavirer le scénario. Mais faute d’efficacité, ils s’arrêtent là. Simba respire, mais sait qu’il vient de réaliser le plus dur en se qualifiant.
Kenya Police qualifié… à la sirène et à la règle
Le Kenya Police FC, lui, a serré les dents jusqu’au bout. Vainqueurs 3-1 à l’aller, les Law Enforcers se sont fait surprendre à domicile, battus 2-0 par Mogadishu City Club. Menés dès la 14ᵉ minute, puis sanctionnés sur penalty à l’heure de jeu, ils ont passé la seconde période en état d’urgence défensive.
Malgré des changements offensifs massifs et plusieurs opportunités mal négociées, la Police n’a jamais trouvé la faille. C’est finalement la règle des buts à l’extérieur qui vient les sauver. Une qualification à la casquette, mais une qualification tout de même. Les joueurs d’Etienne Ndariyagije sont prévenus : au prochain tour, ce genre de frayeur pourrait être fatal.
Rivers United, le seul sans trembler
Dans ce chaos contrôlé, Rivers United a fait figure d’exception. Après le 0-0 de Brazzaville, les Nigérians ont assumé leur statut à domicile, s’imposant 1-0 grâce à Stephen Manyo juste avant la pause. Un match sérieux, appliqué, sans extravagance mais sans panique. Solides derrière, lucides devant, les Pride of Rivers confirment qu’ils seront l’une des formations les plus difficiles à bouger dans cette campagne continentale.