Privé de Moussa Diarra pour cause de blessure au pied, Alavés devra se présenter à Majorque avec un effectif légèrement amoindri. Mais la bonne nouvelle pour les Basques vient du retour de Calebe, enfin disponible après quelques incertitudes.
À la veille du déplacement périlleux aux Baléares, Eduardo « Chacho » Coudet a clarifié la situation médicale de son groupe. Le coach argentin a confirmé le retour de l’ailier brésilien Calebe, remis de son coup reçu lors des derniers entraînements. « Calebe s’est entraîné normalement et il est convoqué, c’était juste un coup », a expliqué Coudet, soulagé de retrouver une arme offensive supplémentaire.
En revanche, l’absence de Moussa Diarra est une mauvaise nouvelle pour les Babazorros. « Moussa ne voyage pas ; il souffre d’une gêne au pied et c’est le seul joueur qui nous manquera », a regretté l’entraîneur. Un coup dur pour la défense, tant le jeune latéral s’imposait comme une option fiable dans les derniers matchs.
Majorque, un rival blessé mais redoutable
Alavés ne doit pas se laisser piéger par la position délicate de son adversaire. Coudet a rappelé que Majorque reste une équipe dangereuse, notamment à domicile. « Ils ont de bons joueurs et un bon jeu de jambes. Et nous abordons un terrain difficile », a-t-il prévenu. Le technicien argentin a insisté sur la motivation de l’adversaire, en quête de points. « Ce sera un match très difficile avec un adversaire blessé, et c’est une arme à double tranchant », a-t-il souligné, tout en saluant l’expérience du staff adverse, « des entraîneurs qui connaissent des situations différentes ».
Une concurrence interne stimulante
En interne, la bataille pour une place de titulaire fait rage. Coudet ne s’en cache pas : « Ils me compliquent la tâche, et ce qui s’est passé l’autre jour a suscité des doutes chez l’entraîneur », a-t-il confié. L’Argentin a loué l’implication de ses remplaçants, capables de hausser le niveau collectif. Malgré les incertitudes, la ligne directrice reste intacte. « Nous n’allons pas changer. L’idée est d’être les protagonistes et d’essayer de nous imposer et de contrôler le rythme », a conclu « Chacho », fidèle à sa philosophie de jeu ambitieuse.