Alexis Sánchez vit une nouvelle aventure au FC Séville, qu’il a rejoint avec l’envie de jouer un rôle majeur. À 37 ans, l’attaquant chilien refuse de se considérer en fin de parcours et affirme garder intacte sa passion pour le football.
Dès son arrivée, Alexis Sánchez a voulu dissiper les doutes : “Pas du tout, je ne suis pas venu ici pour flâner. Je vais essayer de compliquer la tâche d’Almeyda, pour qu’il voie que je peux aider le onze de départ.” Pour lui, l’âge n’est pas un frein : “La vie d’un footballeur est un privilège. Si on est responsable, on peut durer longtemps.”
Ses débuts au Sánchez-Pizjuán, ponctués d’une passe décisive en talonnade face à Elche (2-2), ont déjà montré qu’il pouvait apporter une touche décisive : “Mes débuts au Sánchez-Pizjuán ont été très agréables. J’ai beaucoup aimé l’ambiance. Il faut donner de la joie à Séville, et on a au moins égalisé. J’aurais aimé qu’on gagne.”
“Le football me donne le goût de vivre”
Après une carrière riche de passages au Barça, à Arsenal, à Manchester United ou encore à l’Inter Milan, Sánchez ne songe pas à raccrocher : “Ce fut une carrière parfaite, et ça continuera de l’être. Mais la vérité, c’est que je prends du plaisir à jouer au football. Le football me donne le goût de vivre.”
Il confie n’avoir jamais perdu sa passion : “J’adore ce sport. J’en vis depuis l’âge de 7 ans. C’est l’amour du football qui me motive.” Même après une saison frustrante à l’Udinese, il reste animé par la même faim de compétition, inspiré par les exemples de Cristiano Ronaldo et Messi : “S’ils ont autant de Ballons d’Or, c’est parce qu’ils aiment le football par-dessus tout et, surtout, qu’ils n’ont pas perdu cet amour.”
“Manuel Pellegrini est un gentleman du football”
Si Alexis a finalement choisi Séville, il aurait pu atterrir de l’autre côté de la ville : “Oui, c’est tout à fait vrai. On en parlait quand on était à l’Inter, mais à l’époque, je voulais disputer la Ligue des champions, et j’en ai eu l’occasion à San Siro.”
L’attaquant n’a que du respect pour l’entraîneur du Betis : “Pour moi, il ressemble à Arsène Wenger, que j’appréciais à Arsenal. Ce sont des gentlemen du football qui comprennent parfaitement le sport et les footballeurs.”
Quant à l’avenir de la sélection chilienne, Sánchez est clair : “Manuel a toujours été idéal pour l’équipe nationale, et maintenant il l’est encore plus. D’abord parce que les joueurs chiliens sont difficiles à comprendre, et nous avons besoin d’un entraîneur qui soit également chilien.”