Quelques jours après avoir tenu des propos controversés sur Nicolas Jackson, Uli Hoeneß a tenu à s’expliquer. Le dirigeant allemand affirme qu’il n’y a rien de méchant dans sa déclaration. Il est juste réaliste et tient compte de beaucoup de facteurs. Il voulait surtout défendre Max Eberl.
Dans une récente interview, Uli Hoeneß a fait des révélations sur le recrutement de Nicolas Jackson, affirmant par la même occasion que l’option d’achat du Sénégalais ne sera jamais levée. Car pour l’être, il faudrait que le joueur de Chelsea joue quarante matchs en tant que titulaire, ce qui est impossible. Des propos qui ont créé une vive polémique au sein de l’opinion publique. Pour certains, Uli Hoeneß a fait preuve de cruauté. Quelques jours après cette interview, l’Allemand tient à clarifier ses mots. Il se défend de mépriser le Sénégalais. Il s’est simplement basé sur la réalité pour tirer une conclusion que ses « détracteurs » refusent de voir. « Tout ce que j’ai dit lui a été très utile [à Max Eberl]. Tout ce que j’ai dit était destiné à l’aider. Ce qui m’a beaucoup agacé, c’est la stupidité de certains journalistes. Ils ont interprété mes propos comme si j’avais quelque chose contre Jackson. Ils n’ont pas fait attention aux mathématiques, car j’ai dit qu’il ne jouerait pas 40 matchs dès le début », a-t-il expliqué.
« Il nous reste encore 32 matchs de Bundesliga. Si nous atteignons la finale de la Ligue des champions, ce que nous espérons, cela ajoute 13 matchs. Le total est de 45 matchs. Les matchs de Coupe d’Allemagne ne comptent pas. Il devrait donc être titulaire à tous ces matchs. Il participera à la Coupe d’Afrique en janvier, il ne peut donc pas être titulaire à 40 matchs, c’est ce que j’ai dit. Je voulais aider Max, car il était accusé d’avoir accordé cette option [obligation d’achat]. Il en va de même pour le fait que le joueur et son agent aient contribué à l’accord. C’est positif, car cela a ramené le montant du prêt à 13,5 millions d’euros. Ce sont des points positifs. Apparemment, je suis le plus grand défenseur de Max. Il aurait peut-être pu le dire lui-même ; s’il l’avait fait, il n’aurait pas été critiqué pendant des jours », a ajouté Uli Hoeneß, visiblement agacé.
