Espagne Foot: Mikel Oyarzabal est devenu depuis quelques matchs la nouvelle référence offensive de la Roja. L’attaquant de la Real Sociedad a encore une fois marqué face à la Bulgarie ce jeudi 04 septembre. Il s’impose désormais comme le numéro neuf de Luis de la Fuente, reléguant Álvaro Morata et Ferran Torres au second plan.
Luis de la Fuente n’a jamais douté de Mikel Oyarzabal. Le sélectionneur le connaît depuis ses années chez les moins de 21 ans, puis lors des Jeux olympiques de Tokyo, et lui a toujours témoigné une confiance totale. Ce lien de longue date s’est matérialisé au plus haut niveau : dès qu’il est disponible, Oyarzabal est l’un des premiers noms couchés sur la feuille de match.
Son plus grand fait d’armes reste la finale de l’Euro 2024 à Berlin. Placé en pointe, il a marqué le but décisif en fin de match face à l’Angleterre, offrant à l’Espagne sa quatrième couronne européenne. Depuis, il n’a cessé de confirmer son importance.
Des statistiques qui parlent pour lui
Lors des sept derniers matchs de la sélection, Oyarzabal a été titularisé à cinq reprises, dont quatre fois en pointe. Résultat : quatre buts et deux passes décisives. Face à la Bulgarie, il a encore frappé le premier, confirmant son efficacité devant le but.
À l’inverse, Álvaro Morata n’a connu que deux titularisations récentes dans ce rôle de numéro neuf, pour un seul but inscrit. Sa dernière apparition comme titulaire remonte au 20 mars face aux Pays-Bas. Quant à Ferran Torres, il s’est vu cantonné à un rôle de joker, sans véritable chance de bousculer la hiérarchie.
Une reconversion réussie
Oyarzabal n’est pas un pur avant-centre de formation. Pourtant, De la Fuente l’avait déjà utilisé en pointe lors de l’Euro U21 de 2019 et aux Jeux olympiques. À chaque fois, le Basque a répondu présent. Aujourd’hui, la transition est complète : il est devenu l’arme offensive numéro un de l’Espagne.
Avec Oyarzabal en fer de lance, la Roja a trouvé un neuf efficace, discipliné et capable de faire briller ses partenaires. Un pari osé de De la Fuente, mais surtout un pari déjà gagné.