Star de la sélection nigériane et attaquant de renom, Victor Osimhen a livré un témoignage poignant sur son enfance dans les rues de Lagos. Alors qu’il est concentré sur son mercato pour sceller son avenir cet été, le buteur est revenu sur ses origines modestes et les sacrifices qui ont forgé son caractère.
Victor Osimhen n’a jamais oublié d’où il vient. Né dans l’un des quartiers les plus défavorisés de Lagos, l’attaquant nigérian a grandi dans des conditions extrêmes. « J’ai grandi près d’une des plus grandes décharges d’Afrique. C’est là que mes amis et moi allions acheter des vêtements. Même des aliments périmés, comme du lait, mais nous n’en savions rien », a-t-il révélé dans une interview à la chaîne YouTube « Daddy Freeze »
Le quotidien d’Osimhen, avant la gloire, était fait de privations. Il partageait une chambre exiguë avec six de ses frères et sœurs. « 99 % du temps, il n’y avait pas d’électricité », confie-t-il. Très jeune, il travaille dans la rue pour soutenir sa famille : « Je vendais du pain et de l’eau ; un de mes frères vendait des journaux », précise-t-il.
Le football comme échappatoire
Si la misère semblait l’engloutir, le football est devenu sa planche de salut. Repéré très tôt pour son talent, Osimhen se fait connaître mondialement lors de la Coupe du monde U17 en 2015. Un moment marquant pour son père, qu’il évoque avec émotion : « Mon père m’a vu jouer pour la première fois à la télévision… En me voyant, il est tombé à genoux et s’est mis à pleurer », confie Victor Osimhen.
Une revanche sur la vie
Reconnaissant de son parcours, l’actuel joueur de Naples prêté à Galatasaray n’a jamais oublié ses proches. « Pour moi, le plus important, c’est de me réveiller le matin en sachant que ma famille a un toit », assure l’international nigérian. Depuis, il a acheté une maison pour son père et son frère, symbole d’une revanche éclatante sur une vie autrefois marquée par la survie. Victor Osimhen, bien plus qu’un attaquant, incarne la résilience d’une génération.