Espagne foot : Le FC Séville s’apprête à entamer un nouveau chapitre avec la nomination de Matías Almeyda à la tête de son équipe première. À 51 ans, l’Argentin revient dans un club qu’il connaît bien, pour y avoir évolué comme joueur lors de la saison 1996-1997. Cette nomination marque un choix ambitieux du club andalou, qui mise sur l’expérience et le caractère d’un technicien reconnu pour sa capacité à bâtir des projets solides.
Almeyda s’est forgé une réputation de bâtisseur. Sa première grande réussite remonte à son passage à River Plate, où il a pris les rênes d’un club en difficulté et l’a guidé vers un retour immédiat dans l’élite argentine. Cette capacité à impulser une dynamique positive s’est confirmée à Banfield, avec une montée en première division dès sa deuxième saison.
Une carrière marquée par des succès internationaux
C’est surtout au Mexique, avec les Chivas de Guadalajara, qu’Almeyda s’est distingué. Il y remporte cinq titres, dont la prestigieuse Ligue des champions de la CONCACAF, ce qui atteste de sa capacité à viser plus haut que le championnat local. Ce palmarès, rare pour un entraîneur sud-américain sur le continent nord-américain, illustre sa faculté d’adaptation et son sens tactique.
Son passage par la MLS avec San José Earthquakes, puis en Grèce avec l’AEK Athènes, confirme sa volonté d’explorer des contextes variés. À Athènes, il réussit l’exploit de remporter le doublé dès sa première saison, avant de maintenir l’équipe à un haut niveau sur les deux suivantes.
Un profil en phase avec les ambitions de Séville
Avec 134 matchs dirigés à l’AEK pour 80 victoires, Almeyda arrive à Séville avec des références solides. Son profil colle aux attentes du club andalou, relancer une équipe en quête de constance en Liga et désireuse de briller à nouveau sur la scène européenne. Connaissant déjà l’environnement sévillan, il pourrait bien s’imposer rapidement comme une figure centrale du projet sportif.
Ce retour en Espagne, près de trois décennies après son passage comme joueur, prend une dimension symbolique. Mais au-delà de la nostalgie, c’est l’expérience accumulée dans quatre pays différents qui donne à Almeyda les outils pour réussir.
