Le Mondial féminin passera à 48 équipes à partir de l’édition 2031, confirmant une nouvelle étape dans l’expansion de la compétition. Après l’introduction du format à 32 nations en 2023, la FIFA a validé une nouvelle réforme inspirée de celle du tournoi masculin prévu en 2026. Cette décision, annoncée par le Conseil de l’instance selon l’agence Reuters, modifiera en profondeur le déroulement du tournoi.
Cette réforme majeure du tournoi féminin impliquera une première phase composée de 12 groupes, contre 8 actuellement. En conséquence, le nombre total de matches passera de 64 à 104, soit une augmentation significative du volume de jeu. La durée de la compétition sera également prolongée d’une semaine, ce qui nécessitera une organisation plus étoffée et des calendriers ajustés.
Un élargissement en continuité avec l’histoire du tournoi
Depuis sa création en 1991 avec seulement 12 sélections, la Coupe du monde féminine n’a cessé de prendre de l’ampleur. À chaque nouvelle édition, la FIFA a progressivement ouvert la compétition à davantage de nations, avec des étapes intermédiaires à 16, 24, puis 32 équipes en 2023. Ce passage à 48 équipes s’inscrit donc dans une dynamique d’inclusion et de visibilité du football féminin à l’échelle mondiale.
La compétition de 2031, préattribuée aux États-Unis, s’annonce déjà comme un événement d’envergure. Elle pourrait permettre à de nombreuses nations émergentes de se frotter au plus haut niveau, favorisant ainsi le développement du football féminin dans des régions encore sous-représentées.
Reste désormais à voir comment les sélections et les infrastructures s’adapteront à ce nouveau format, qui promet de marquer un nouveau tournant dans l’histoire du football féminin.