Angleterre Foot: Evangelos Marinakis a été contraint de suspendre son engagement avec Nottingham Forest alors que le club anglais rêve d’un retour en Ligue des champions. En cause : les règles strictes de l’UEFA sur la multipropriété, qui le placent face à un dilemme entre Forest et l’Olympiakos.
Le retour en grâce de Nottingham Forest prend une tournure inattendue en coulisses. Propriétaire du club anglais depuis 2017, Evangelos Marinakis a dû anticiper une possible qualification de Forest pour la prochaine Ligue des champions, une première depuis près de trente ans en se mettant en retrait. L’homme d’affaires grec détient en parallèle l’Olympiakos, qui a validé son billet pour la C1, et se heurte ainsi aux règlements de l’UEFA interdisant à deux clubs sous une même entité de participer à la même compétition européenne.
Afin de se conformer à ces règles sans compromettre les ambitions européennes de Forest, Marinakis a transféré ses parts dans une fiducie sans droit de regard. Selon The Telegraph, il ne figure plus officiellement comme une « personne ayant un contrôle significatif » sur la société mère du club, NF Football Investments Limited, comme en attestent les documents remis à Companies House. Une stratégie déjà adoptée par d’autres groupes comme INEOS, impliqué à la fois à Manchester United et à Nice, ou encore le City Football Group, propriétaire de Manchester City et du surprenant Gérone.
Tournée la page de la FA Cup
Sur le terrain, Nottingham Forest est toujours en course pour une qualification européenne, malgré une défaite en demi-finale de la FA Cup contre Manchester City. Actuellement sixièmes de Premier League, les hommes de Nuno Espírito Santo pourraient grimper à la troisième place en cas de victoire contre Brentford lors de leur match en retard. Le technicien portugais a d’ailleurs appelé son groupe à « tourner la page rapidement » pour conserver cette dynamique et s’offrir une fin de saison historique.
Si cette qualification venait à se confirmer, Nottingham Forest écrirait une nouvelle page glorieuse de son histoire européenne, presque 40 ans après son dernier sacre continental. Mais pour cela, le club devra conclure sa saison sur une note parfaite, pendant que Marinakis, lui, devra rester en retrait du moins officiellement.
