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ASSE : Yunis Abdelhamid, la recrue de choix devenue « indésirable »

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France Foot : Présenté comme le grand coup de l’été 2024, Yunis Abdelhamid devait incarner l’expérience et la sérénité au sein de la défense stéphanoise. Moins d’un an plus tard, le vétéran marocain est relégué au second plan et poussé vers la sortie, dans une fin de parcours amère.

Un début prometteur… vite effacé

Lors de son arrivée à l’AS Saint-Étienne, Yunis Abdelhamid cochait toutes les cases : libre de tout contrat, expérimenté, respecté et doté d’un leadership naturel forgé par des années en Ligue 1 avec le Stade de Reims. À 37 ans, il devait servir de guide aux jeunes défenseurs et porter haut les ambitions retrouvées du club forézien. Titulaire indiscutable en début de saison, il était censé stabiliser l’arrière-garde verte.

Mais rapidement, les lacunes sont apparues. Trop lent, souvent mal placé, Abdelhamid a enchaîné les erreurs coûteuses, plombant la dynamique de l’équipe. Un enchaînement de contre-performances qui a poussé Olivier Dall’Oglio à prendre une décision forte : le rétrograder pour le « relancer ». Une tentative restée vaine.

Yunis Abdelhamid, un poids dans le vestiaire

Depuis l’arrivée d’Eirik Horneland, la situation d’Abdelhamid ne s’est pas arrangée. L’entraîneur norvégien ne semble pas compter sur lui, et même si le staff continue de saluer son rôle de « grand frère » en interne, son statut est devenu problématique. Avec un salaire de 80 000 euros par mois, le plus élevé du vestiaire, la pression monte du côté des actionnaires, qui peinent à justifier un tel investissement pour un joueur hors des plans sportifs.

Les tensions internes s’accumulent, et dans un vestiaire où la concurrence fait rage, la présence d’un joueur au rendement insuffisant commence à irriter.

Un dernier défi loin du Forez ?

À 38 ans en septembre prochain, Yunis Abdelhamid n’envisage pas encore la retraite. Bien décidé à ne pas finir sur une fausse note, le Marocain explore d’autres options. Des clubs du Moyen-Orient, notamment en Arabie saoudite, lui font les yeux doux. Un départ dès le mercato estival 2025 est plus que probable. Le rêve vert s’est transformé en impasse. Et désormais, c’est loin du Forez que l’ex-capitaine rémois espère, peut-être, retrouver un dernier souffle.


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