Espagne Foot : La question sur l’utilisation de la VAR continue d’animer les débats. Très critiqué depuis le penalty annulé de Julian Alvarez contre le Real Madrid en Ligue des Champions, cet outil a une nouvelle fois fait l’objet d’une vive réaction du Président de l’Atlético Madrid, Enrique Cerezo.
Dans une interview récemment accordée à Telemundo Deportes, le bras droit de l’Atlético Madrid, Enrique Cerezo, s’est montré très ferme dans son opposition à cet “outil terrifiant appelé VAR”. Pour le Président des Rojiblancos, ce système qui a coûté le plus grand rêve de son équipe n’a pas sa place dans le monde du football et n’a aucune utilité dans ce sport. “Jusqu’à mercredi soir, nous étions prêts pour les trois compétitions : la Ligue des Champions, la Coupe du Roi et la Liga. Mais ce jour-là, un incident avec un appareil, un système, ou un outil terrifiant, qui est terrible, qui ne sert à rien d’autre qu’à nuire aux équipes et qui s’appelle VAR, a coupé court à l’un de nos plus grands rêves, qui était de continuer en Ligue des Champions”, a-t-il lâché.
Un rejet catégorique qui date longtemps
Cette réaction de l’homme de 77 ans n’intervient pas seulement en raison de l’incident du tir au but annulé de Julian Alvarez suite à une double touche de l’attaquant dans sa glissade. En effet, à en croire les propos sévères du Président madrilène, ce dernier a été opposé à ce système il y a bien longtemps. “Je n’aime pas la VAR, mais je ne le dis pas seulement maintenant, je l’ai toujours dit. Je ne critique pas la VAR pour l’erreur de l’autre jour. Parce que ce n’est pas une erreur de l’arbitre, c’est une erreur de la VAR, et je ne sais pas où ils ont vu que le ballon a touché la jambe d’un joueur deux fois”, a-t-il déclaré. “La VAR est un outil controversé, elle n’est pas sûre et, surtout, nous pensons tous qu’elle a été introduite pour rendre le football plus juste, mais je pense qu’elle a été introduite pour le rendre plus injuste”, a-t-il conclu. Une sortie médiatique qui pourrait une nouvelle fois attiser le feu sur ce débat qui semble être loin de sa fin.