Nigeria Foot : William Troost-Ekong, capitaine des Super Eagles, nourrit un rêve ultime : soulever le trophée de la Coupe d’Afrique des Nations avec le Nigeria. Après une finale manquée en 2024, le défenseur central espère enfin atteindre cet objectif lors de la prochaine édition au Maroc.
Troost-Ekong n’en est pas à sa première CAN avec les Super Eagles. Dès sa première participation en 2019, il avait décroché la médaille de bronze avec le Nigeria en Égypte. Lors de l’édition 2023 disputée en 2024 en Côte d’Ivoire, il s’est imposé comme un leader incontournable, inscrivant trois buts et remportant le prix du meilleur joueur du tournoi. Malheureusement, son équipe a échoué en finale face aux Éléphants ivoiriens (2-1), un échec qui l’a profondément marqué.
Avec une médaille de bronze et une médaille d’argent à son actif, il manque désormais à William Troost-Ekong le titre suprême. « J’y suis allé trois fois maintenant. Médaille de bronze, médaille d’argent, mais je n’ai pas eu la chance de la gagner », confie-t-il à Talksport.
Un défi de taille pour le Nigeria
Conscient des difficultés à remporter une compétition aussi relevée que la CAN, Troost-Ekong reconnaît que chaque tournoi est un véritable combat. « Nous sommes confrontés à des défis, mais depuis les trois derniers tournois, j’ai constaté une amélioration constante. Je pense que le climat est très difficile et c’est quelque chose auquel il faut s’adapter », souligne-t-il. Le défenseur d’Al Kholood en Arabie Saoudite sait que la conquête du trophée passe par une préparation rigoureuse et une capacité d’adaptation aux conditions parfois extrêmes du football africain.
L’ambition d’un leader
À 30 ans, William Troost-Ekong est plus motivé que jamais. Il veut écrire son nom dans l’histoire des Super Eagles en ramenant le Nigeria sur le toit de l’Afrique. Toutefois, le joueur de 30 ans sans que cela implique des difficultés majeures à surmonter. « Pour les joueurs de tous les niveaux, c’est encore plus difficile de gagner. Je pense que c’est pour cela que l’on voit des joueurs comme Mohammed Salah, et les experts qui ont remporté le tournoi parlent toujours de la difficulté que cela implique », a-t-il ajouté.
