Espagne Foot : Cédric Bakambu traverse une période difficile. Depuis son arrivée au Real Betis, l’attaquant congolais n’a pas eu le temps de s’affirmer sur le terrain. Il est fragilisé par des blessures à répétition. En l’espace d’un an, il a été contraint à plusieurs arrêts, cumulant près de six mois d’indisponibilité et manquant 22 matchs officiels.
Tout a commencé le 23 février 2024, lorsque Bakambu a subi une blessure au mollet, l’éloignant des terrains pendant 39 jours et lui faisant manquer cinq rencontres. À peine revenu, il a été touché à la cuisse le 29 avril, une blessure plus grave qui a nécessité une intervention chirurgicale le 7 mai. Cette fois, son absence a duré 141 jours, le privant de 17 matchs. Alors qu’il tentait de retrouver du rythme, le 24 octobre, lors d’un match de Conference League contre Copenhague, il a ressenti une contracture musculaire, le forçant à quitter le terrain par précaution. Un nouvel incident qui a mis en lumière sa fragilité physique. Le coup de grâce est intervenu le 20 février 2025, lorsqu’une nouvelle blessure l’a empêché de participer à la rencontre entre le Real Betis et La Gantoise, quelques instants avant le coup d’envoi.
Une vulnérabilité physique qui interroge
Avec quatre blessures en un an et une absence cumulée de 181 jours, la situation de Bakambu devient préoccupante. À 33 ans, l’international congolais voit son corps lui imposer des pauses forcées, un défi de taille alors qu’il tente de maintenir son niveau au plus haut. Ces pépins physiques interrogent non seulement sur son état de forme, mais aussi sur sa capacité à enchaîner les matchs avec constance. La fin de carrière de Cédric Bakambu est-elle proche ? La question reste posée.