Le nouveau Directeur technique national (DTN), Ali Moucer, était présent aujourd’hui aux travaux de l’assemblée générale ordinaire (AGO) de la Fédération algérienne de football et prendra ses fonctions dès demain dimanche.
Comme annoncé par la Fédération algérienne de football, il y a déjà deux mois, le nouveau Directeur technique national (DTN) Ali Moucer prendra officiellement ses fonctions dès demain, dimanche 2 février 2025, en remplacement d’Ameur Mansoul dont le mandat à la tête de cette structure technique importante n’a duré que 14 mois.
Une erreur de casting qui a fait perdre à la FAF plus d’une année de travail pour la mise en place d’une véritable stratégie de développement et de formation, objectifs confiés désormais à celui qui était directeur technique régional de la Ligue de Paris-Ile-de-France, le plus important bassin de France en matière de licenciés avec près de 300 000 footballeurs.
Ali Moucer, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est accrédité d’une bonne réputation au niveau de la Fédération française de football dont il est un cadre, jusqu’à il y a seulement quelques jours, durant une dizaine d’années.
Il aura comme lourde mission, celle de revoir de fond en comble tout le système en amont du football algérien qui a montré ses limites depuis quelques années, mis à part deux parenthèses : la première, celle de Kheireddine Zetchi, avec comme DTN Amur Chafik, qui a opté pour les académies où il en a mis deux en route, celles de Sidi Bel-Abbès et Khemis Miliana, et la construction d’une nouvelle sous l’égide de la FAF ; et la seconde, plutôt éphémère lors du court passage de Mustapha Biskri, lors de la présidence de Djahid Zefizef, qui, lui aussi, a mis en place un programme basé sur 16 académies à l’échelle nationale à moyen et court termes.
Cette option ne peut être porteuse de résultats et de performances, si elle n’est pas accompagnée par une réelle structuration de la formation, un contenu aux standards internationaux (le modèle français étant l’un des meilleurs au monde depuis une vingtaine d’années au moins), un système de détection efficace, un encadrement de qualité capable d’accompagner ce programme durant les années à venir.
L’objectif principal étant le même, à savoir former des joueurs de grande qualité pour renforcer les sélections nationales des jeunes catégories et puis les sélections A et A’, masculines et féminines, mais aussi les clubs, ce qui permettra au football algérien de performer à tous les niveaux et participer à toutes les compétitions continentales et mondiales, sans compter les retombées économiques que peut engendrer une telle politique qui nécessite également du travail, de la patience et de la stabilité.
Un grand défi attend donc le nouveau DTN dans un environnement qui sera loin d’être facile avec des mentalités qui auront du mal à changer, des méthodes dépassées à changer et des moyens souvent rudimentaires et mal adaptés au niveau de la base, à savoir les clubs et les ligues, surtout dans le monde amateur.
