« Je prends une photo des gens dans la voiture avec La Bombonera en arrière-plan, on leur donne des vêtements, la coupe », raconte Diego, l’Argentin qui travaille du lundi au lundi dans la rue Dr. del Valle Iberlucea, juste au pied du temple bostero, le Stade Alberto José Armando, où réside le Club Atlético Boca Juniors.
La magie Xeneize dépasse le stade
Tout le quartier vibre Boca, ça, on le sait déjà, mais le nombre d’attractions qui entourent La Bombonera, la magie Xeneize, est innombrable, attirant supporters et touristes à explorer chacun de ses recoins. C’est le cas de ces voitures anciennes, bleu et or, garées au pied du stade fondé en 1940. Avec un éclat impeccable, bleu brillant, or brillant, les fans posent avec La Boca et La Bombonera en toile de fond. Ici, TOUT est bleu et or. Si vous vous arrêtez pour une photo, vous pouvez aussi tenir la Copa Libertadores, enfiler encore et encore des vêtements aux couleurs de Boca, et repartir avec le souvenir de tout fan de Boca Juniors. Ce commerce ambulant est « toujours ouvert », sauf les jours de match, où, en raison de la foule massive et de l’intensité de l’avant-match, les voitures doivent être mises à l’abri pour faire place aux supporters et aux grillades.
« Tous les jours, je viens et je regarde La Bombonera et je lui dis : Comme tu es belle ! », raconte Diego, qui espère un jour travailler vraiment pour Boca, au musée ou dans le stade qui se tiennent devant lui. Il a tatoué sur son avant-bras son prénom, celui de son idole, « le Diego », avec sa signature du 10, qu’il montre fièrement et avec un geste indiquant que cela va de soi. Et, par hasard ou non, Diego est son vrai prénom, en hommage à « la main de Dieu », à « Boquita », au « Xeneize ».
