Attendu vendredi dernier, le verdict concernant le litige entre l’ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux et actuel sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Vladimir Petkovic, a été renvoyé au 29 novembre 2024.
Le 7 mai dernier, le tribunal des prud’hommes de Bordeaux avait annoncé que le verdict dans l’affaire opposant les Girondins à l’ancien entraîneur Vladimir Petkovic et son adjoint Antonio Manicone allait être prononcé le vendredi 8 novembre 2024. Mais à la dernière minute, ce verdict a été prorogé au 29 de ce mois, au moment où l’ex-milieu de terrain Jaroslav Plasil a été, lui, débouté de l’ensemble de ses demandes faites à l’encontre du club bordelais.
Pour le coach des Verts et son adjoint, il faudra attendre la fin de ce mois de novembre pour savoir si ces derniers seront dédommagés dans l’intégralité des deux ans et demi de contrat qui leur restait à accomplir, soit 4,9 millions d’euros de salaire et 1,2 million d’euros de primes pour Petkovic, représentant 13,6 millions d’euros avec les charges pour le club de la Gironde et près d’un million d’euros pour Manicone, ajouter à cela un million d’euris de préjudice moral.
Ces sommes astronomiques approvisionnés dans le cadre de la dette du club, représente justement le chapitre le plus lourd des dettes des Girondins, situation qui lui a valu une rétrogradation par la DNCG en National 2.
Les deux parties attendent avec beaucoup d’impatience la décision du tribunal bordelais, sachant que chacune a le droit de faire appel si elle considère qu’elle est pénalisée. Au cas échéant, les montants à verser par le club à ses anciens employés seront inscrits dans les dettes à négocier dans le cadre du redressement judiciaire.
Pour rappel, Vladimir Petkovic et Antonio Maricone avaient été licenciés en février 2022 pour ‘’faute grave’’, décision qu’ils ont rejetée en introduisant l’affaire en justice pour réclamer la totalité de leur dû ainsi que des dédommagements.
Ce qui a fait dire à certains observateurs que finalement ce Petkovic est un véritable veinard car en plus d’être en pôle position pour ramasser un bon pactole, il a réussi après deux ans de chômage à rebondir en équipe nationale d’Algérie où il est devenu le sélectionneur le mieux payé d’Afrique.
De plus, il a la tranquillité que son prédécesseur n’a jamais eu : personne ne parle plus de son salaire, tous les terrains d’entraînement et des stades où évoluent les Verts sont devenus soudainement nickel, aucun téléphone ne sonne en conférence de presse, aucune question gênante ou provocante n’est posée, aucune caméra ni journalistes à ses trousses à l’aéroport, que ce soit à son arrivée ou à son départ, etc.