Tunisie Foot : L’ailier gauche Algérien a réussi à débloquer la situation pour l’Espérance de Tunis et a permis de quitter Sousse avec une victoire qui met fin au doute qui s’est installé il y a un peu plus d’un mois.
Au moment où certains médias l’annoncent de retour en Algérie au prochain mercato hivernal, à une période où il est la cible de toutes les critiques sur son surpoids et son égoïsme dans le jeu, Youcef Belaïli a démontré, dimanche, lors du classico disputé contre l’ES Sahel, que son recrutement par l’Espérance de Tunis cet été en vaut la peine. L’ailier gauche algérien a, en effet, réussi à débloquer la situation en faveur de l’Espérance de Tunis après une heure de jeu durant laquelle le club “Sang et Or” a été dominé par son hôte étoilé.
Il a suffi d’une accélération de Youcef Belaïli, qui prit le temps de dribbler l’arrière droit Salaheddine Ghedamsi et l’ailier droit Raki Aouani avant d’adresser un tir qui poussa le défenseur central, Zied Boughattas, à commettre l’irréparable en trompant son propre gardien (63’), pour que l’Espérance de Tunis prenne les devants.
Le tournant du match
Youcef Belaïli n’a peut-être pas mis directement la balle dans les filets d’Ali Jemal, le but marqué contre son camp par Zied Boughattas est le fruit d’une action qu’il a mené de bout en bout. Un exploit individuel dont l’apport lors du classico contre l’ES Sahel est indéniable. Son action qui a permis l’ouverture du score en faveur de l’Espérance de Tunis, a constitué le tournant du match. À partir de la 63’, ce sont les “Sang et Or” qui menaient désormais la danse et Elias Mokwana de tuer le match en doublant la mise à la 85’. Bref, Youcef Belaïli a démontré lors du classico remporté contre l’ES Sahel (2-0) qu’il n’est pas revenu au Parc B pour être un fardeau, mais pour monnayer son talent et débloquer la plus difficile des situations. Grâce à lui et Elias Mokwana, l’Espérance de Tunis est rentrée de Sousse avec une victoire qui met fin au doute qui s’est installé il y a un peu plus d’un mois.
Depuis dimanche, Youcef Belaïli a regagné en popularité, outre qu’il joue beaucoup plus collectif depuis deux matchs. On lui reprochait, d’ailleurs, son égoïsme dans le jeu et d’avoir piétiné sur le terrain du brésilien, Yan Sasse, ce qu’il évite de faire depuis le match disputé contre le CAB il y a une semaine. Chose qu’il a confirmé, dimanche, contre l’ES Sahel.