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Equipe nationale – Algérie : Pourquoi ne parle-t-on plus de Brahimi et Sayoud ?

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Il y a quelques mois, la venue en sélection de Yacine Brahimi et Amir Sayoud étaient, pour certains, presque une revendication nationale. Curieusement, plus maintenant. Mystère et boule de gomme.  

Ce qui vaut pour l’un, ne vaut pas pour l’autre. C’est ce qui semble se dégager de l’histoire de deux joueurs pour lesquels toute une campagne a été orchestrée durant plusieurs mois lorsqu’un certain Djamel Belmadi étaient aux commandes des Verts.

L’un, Yacine Brahimi aurait été ‘’banni’’ par l’ex-coach national, alors que l’autre n’aurait jamais pu rentrer dans les schémas tactiques de celui-ci. Pourtant, Brahimi était présent lors de la CAN 2019 et sacré, avec ses coéquipiers, champion d’Afrique en Egypte et présent également deux ans et demi après au Cameroun pour la CAN 2021.

Et pour ceux qui ne le savent peut-être pas, la veille de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire l’attaquant du club qatari d’Al-Gharafa SC a été sollicité par Belmadi pour y prendre part, mais a refusé arguant qu’il mettait fin pratiquement à sa carrière internationale. Mais voilà qu’à peine deux mois après, en mars 2024, il revient en courant chez les Verts avec le statut de capitaine d’équipe et de patron du jeu.

Si lors du stage du mois de mars, il fera quelques tours dont il a le secret, au mois de juin, à l’occasion de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, il payera cher la défaite de son équipe face à la Guinée à Alger (1 à 2) et son rendement loin de ce qui était souhaité, faisant l’impasse sur le match de la quatrième journée contre l’Ouganda à Kampala trois jours après (victoire 2 à 1).

Depuis, Brahimi a disparu des radars et de l’effectif des Fennecs, surtout après l’appel du pied fait au capitaine Ryad Mahrez qui fera son retour dès le mois de septembre pour les éliminatoires de la CAN 2025.

C’est durant ce même mois de septembre 2024, que le sélectionneur national Vladimir Petkovic décida de convoquer l’autre ‘’banni’’ de Belmadi, Amir Sayoud qui, finalement, ne fera qu’une apparition éphémère d’une dizaine de minutes lors d’un facile Algérie – Libéria (3 à 0) à Monrovia. 

Le mois d’après, le joueur du club saoudien d’Al-Raed n’était pas dans la liste du technicien suisse pour, dit-on, une blessure contractée la veille du regroupement des Verts.

Aujourd’hui, et à une semaine du début du stage de ce mois de novembre où l’Algérie disputera ses deux derniers matchs des éliminatoires de la CAN TotalEnergies – Maroc 2025 contre la Guinée Equatoriale à Malabo et le Libéria à Tizi-Ouzou, personne pratiquement ne parle de ces deux éléments qui ont servi d’épouvantails à moment donné pour taper sur l’ancien coach des Verts. Plutôt d’Amir Chiakha et Mitchell Weiser qui seront sans aucun doute la grande attraction du prochain stage des Verts.

Même en conférence de presse, aucun journaliste n’a osé poser la question sur l’absence de ces deux joueurs, tous deux âgés de 34 ans. Restent-ils vraiment à la disposition de la sélection et rentrent-ils toujours dans les plans de Petkovic ? Peuvent-ils apporter le plus dont certains ont loué durant des années ?

D’ailleurs, pour Amir Sayoud, l’histoire de sa sélection remonte déjà à 2011, lorsque les mêmes cercles évoquaient qu’il était ‘’dans le viseur de Vahid Hallihodzic’’ à qui on tressait à ses débuts toutes les vertus du monde, avant de conforter la décision de le pousser à la porte par celui-là même qui l’a engagé !

L’histoire a bégayé encore une fois et les archives sont, fort heureusement, là pour témoigner des mêmes pratiques qui ont juste changé de date (juillet 20211 – juillet 2024). Un journal écrivait à l’époque : ‘’Ce joueur très prometteur est suivi avec intérêt depuis plusieurs mois par les techniciens algériens. Sa situation au Ahly, où il joue régulièrement, fait de lui un potentiel sélectionnable sous les ordres de Vahid Hallilhdzic. Il fait partie de la génération montante de footballeurs algériens prêts à remplacer ceux qui sont en fin de course’’.

La suite tout le monde la connaît, Sayoud ne sera jamais dans les tablettes de Hallilhodzic, mais il aura, tout comme Brahimi son heure de gloire en remportant la Coupe Arabe des nations de la FIFA en décembre 2021 à Doha en battant en finale contre la Tunisie (2 à 0), sur des buts de qui ? Eh bien, Sayoud et Brahimi pardi.

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