Espagne foot : Le capitaine de Levante, Vincente Iborra, critique la décision de poursuivre les matchs de la Liga malgré les conséquences désastreuses de la tempête DANA, qui a laissé de nombreuses familles dans le désarroi.
En effet, la tempête DANA a récemment frappé Valence, causant d’importantes inondations et engendrant la disparition des centaines de personnes et d’autres en détresse. Face à cette catastrophe, plusieurs sportifs locaux, y compris des joueurs d’équipes valenciennes, se sont mobilisés pour aider les sinistrés. Vincente Iborra, capitaine de Levante, a rejoint cet élan de solidarité. Accompagné de sa famille, il a participé au nettoyage des zones les plus touchées, cherchant à apporter un soutien concret aux habitants.
Cependant, intervenant au micro d’El Larguero, Iborra a exprimé sa frustration face à la décision de la Liga de poursuivre la majorité des matchs, excepté ceux impliquant des équipes valenciennes. Pour lui, il est difficile de comprendre cette démarche alors que tant de personnes souffrent et ont besoin d’aide. « Il est difficile d’aller dans un stade de football pour applaudir, chanter un but ou montrer de la joie quand à quelques kilomètres de là il y a des gens qui passent un mauvais moment et qui ont besoin d’aide », a-t-il commenté, avec affection.
Une critique sur le manque d’humanité dans le football
Selon Iborra, le monde du football manque parfois d’humanité en traitant les joueurs comme de simples marchandises. « Quand des moments comme celui-ci arrivent et que nous pouvons donner une leçon d’humanité, nous ne la donnons pas », a-t-il déploré. Pour lui, cette situation révèle une réalité triste dans le sport : la priorité est souvent donnée au spectacle, même dans des circonstances où le soutien aux victimes serait plus approprié.
Vincente Iborra, tout comme des milliers de Valenciens, espère que ce message alertera les instances sportives pour qu’elles considèrent davantage l’impact humain des catastrophes, en suspendant leurs activités lorsque cela s’impose.