France Foot : Après plusieurs mois sans club, Jodel Dossou a fini par se trouver un nouveau club. L’international béninois a rejoint le SC Toulon, club de National 2, l’équivalent de quatrième division. Un choix que l’ailier de 32 ans assume sans complexe.
Précédemment joueur du FC Sochaux-Montbéliard, Jodel Dossou a été libéré à la fin de son contrat alors que les Jaune et Bleu venaient d’être relégués en National. Il est alors resté plusieurs mois sans club malgré des rumeurs l’envoyant en Turquie et en Chypre. C’est finalement au Sporting Club Toulon que l’ancien de Clermont a fini par poser ses valises. « C’est simple, c’est mon agent qui m’a contacté et m’a dit que Toulon était intéressé par mon profil », a-t-il commencé à expliquer.
Des raisons familiales qui changent tout
Pour Jodel Dossou, au-delà du projet sportif, il y avait les contraintes familiales qui ont pesé dans son choix. « Je voulais rester encore en France une saison de plus, pour des raisons familiales, même si j’avais des opportunités à l’étranger. Ma résiliation avec le FC Sochaux-Montbéliard s’est faite dans la deuxième phase du mercato et les clubs avaient bien avancé leur recrutement. Je me suis donc retrouvé sur le carreau, alors que je voulais enchaîner », a-t-il confié.
Un choix assumé avec beaucoup d’enthousiasme
Si son choix a suscité des polémiques, l’ancien joueur du RB Salzbourg reste convaincu d’avoir pris la meilleure décision pour la suite de sa carrière. « 4e division française ? Que le foot va vite, tu peux vite monter et vite redescendre. Moi, j’ai fait ce choix familial donc pour le moment, je me contente d’être là. Le N2, ce n’est pas comme si ce n’était pas du vrai foot, il y a des bons joueurs confirmés, des jeunes en devenir et tout », a déclaré Dossou, déjà focus sur le travail avec son équipe.
« Il faut se mettre au travail et ne pas se croire supérieur au niveau. Parce que tu ne peux pas faire le travail de onze personnes, tu es obligé de t’appuyer sur le collectif. Tu dois t’investir à l’entraînement, être sérieux et toujours donner le bon exemple parce que, justement, tu as connu le haut niveau », a-t-il conclu.