La demi-finale de la Coupe d’Algérie entre le CR Belouizdad et l’USM Alger s’est déroulée dans de bonnes conditions d’organisation, notamment dans les tribunes et sans avoir recours au système de vente des billets Tadkirati.
Le match CR Belouizdad – USM Alger, au-delà du résultat et des faits qui ont jalonné cette affiche bien disputée, les organisateurs ont retenu le bon déroulement de cette rencontre notamment sur le plan organisationnel, notamment dans les tribunes où les choses se sont bien passées entre les galeries des deux équipes.
A ce titre, deux faits majeurs ont retenu l’attention : le premier concerne les fumigènes qui n’ont pas été aperçu lors de ce grand derby algérois, conformément à la réglementation en vigueur. Dans ce cadre, la gendarmerie nationale, responsable du secteur de Baraki, a fait un travail très efficace en empêchant l’entrée de tous les produits interdits dans l’enceinte de ce joyau qu’est Nelson Mandela. La fouille a été minutieuse, sans le moindre dépassement.
Le deuxième fait, et c’est lui qui a certainement facilité l’entrée au stade et la canalisation des supporters, c’est la vente des billets qui, une fois n’est pas coutume, n’est pas passé par le système Tadkirati, soit la vente par voie électronique.
Bien que l’initiative de basculer sur ce type de fonctionnement est plus que louable, mais dans le même temps elle a montré quelques limites ce qui a amené les organisateurs de la demi-finale CR Belouizdad – USM Alger à revenir à un ancien mode opératoire, celui de donner un quota de tickets pour chaque club, 13 000 pour la circonstance. Cela a d’ailleurs contribué à fluidifier l’entrée du public et mieux contrôler les flux, puisque les deux galeries ont pu être séparées aisément.
C’est à ce niveau que le système Tadkirati mérite d’être améliorée pour permettre une meilleure fonctionnalité et une flexibilité dans l’acquisition des billets surtout lors d’événements particuliers.
Par ailleurs, une autre problématique reste pendante par rapport à ce système Tadkirati mis en place par le Ministère de la jeunesse et des sports (MJS), c’est celui de libérer les montants des recettes des matchs aux différentes parties concernées (clubs, fédération algérienne de football).
