À l’approche du tirage au sort de la Coupe du Monde 2026, prévu le 5 décembre à Washington, les débats ressurgissent autour d’un sujet explosif.
La possibilité de tirages manipulés grâce à la technique des « boules chaudes et boules froides ». Cette polémique refait surface à cause d’une déclaration marquante de Sepp Blatter, ancien président de la FIFA, qui avait affirmé avoir été témoin de tirages truqués en Europe à l’aide de ce procédé.
En 2016, Sepp Blatter avait lancé un pavé dans la mare en assurant avoir vu certains tirages européens truqués, notamment en utilisant la technique des “boules chaudes/froides”. Il expliquait qu’il suffisait de refroidir ou chauffer certaines boules pour permettre à la personne chargée du tirage de les identifier au toucher. Blatter précisait toutefois qu’aucun tirage de Coupe du Monde n’aurait, selon lui, été manipulé de cette manière, mais ses propos avaient suffi à relancer les soupçons autour de ces cérémonies très exposées.
Une technique ancienne mais toujours évoquée
La méthode des “boules chaudes/boules froides” est régulièrement évoquée dans les discussions sur les tirages truqués. Son principe est simple : une boule est modifiée thermiquement afin d’être reconnaissable, ce qui permet d’influencer volontairement le tirage. Si Blatter affirme que cette pratique a existé dans des compétitions européennes, aucune preuve n’a jamais été établie. Pourtant, cette vieille rumeur continue d’alimenter les fantasmes, tant la tentation de manipuler un tirage peut paraître grande.
Alors que le tirage 2026 approche, les déclarations de Blatter sont remises en avant, d’autant que d’autres dirigeants, comme Michel Platini, ont déjà admis des formes de manipulation non physiques, notamment dans le placement des équipes en 1998. Pour la FIFA, les procédures actuelles garantissent la transparence. Nous avons droit à tirage public, captation en direct, présence d’officiels et contrôle rigoureux du matériel. Malgré cela, les soupçons persistent, le passé ayant laissé des traces profondes dans l’imaginaire collectif.
Un passé lourd qui plane sur Washington
À quelques heures de la cérémonie, une question demeure : peut-on encore truquer un tirage mondial aujourd’hui ? Rien ne prouve qu’un tel procédé ait été utilisé dans l’histoire des Coupes du Monde, et encore moins qu’il puisse l’être en 2026. Mais les révélations de Blatter, ancien patron du football mondial, suffisent à maintenir un climat de méfiance. Dans un sport où la transparence est constamment remise en question, ce genre de déclarations continue d’alimenter les débats et de hanter les grandes cérémonies comme celle qui attend Washington.
