Le 16 juin 2026, l’Algérie affrontera l’Argentine, championne du monde en titre en Coupe du Monde 2026;
Une affiche immense, mais surtout une date qui résonne puissamment dans la mémoire des algériens. Il y aura 44 ans jour pour jour, le 16 juin 1982, l’Algérie renversait la République fédérale d’Allemagne pour son tout premier match de Coupe du monde. Un miracle devenu mythe.
Un 16 juin gravé dans la légende. En 1982, l’Algérie participe pour la première fois à une Coupe du monde. Le tirage au sort lui réserve un géant mondial. Son premier match de l’histoire sera contre l’Allemagne de l’Ouest, championne d’Europe en titre, invaincue depuis la Coupe du monde 1978, et grandissime favorite du tournoi. Tout semblait écrit d’avance. On parlait d’une opposition entre David et Goliath.
Mais ce 16 juin 1982, Goliath tombe
Les Fennecs, portés par une génération exceptionnelle, réalisent l’impensable. Rabah Madjer ouvre le score, puis Lakhdar Belloumi inscrit le but de la victoire. Entre les deux, Karl-Heinz Rummenigge, Ballon d’Or et star mondiale, réduit l’écart. Score final : 2-1 pour l’Algérie. L’un des plus grands coups de tonnerre de l’histoire du Mondial.
Ce jour-là, les « Guerriers du Désert » entrent dans la légende, même si la suite de la compétition sera assombrie par le tristement célèbre « match de la honte » entre l’Allemagne et l’Autriche, qui privera l’Algérie d’une qualification méritée pour le second tour.
1982–2026 : une même date, une même ambition
Quarante-quatre ans après cet exploit fondateur, le 16 juin continue de vibrer dans la mémoire collective. Et voilà que le destin le place à nouveau sur la route des Fennecs. Cette fois, l’adversaire est l’Argentine, championne du monde en titre, armée de stars et de certitudes. Une montagne. Un géant. Encore un Goliath.
Mais l’Algérie connaît déjà cette histoire
En 1982, elle arrivait en outsider, mais forte de son statut de finaliste de la CAN 1980 et demi-finaliste en 1982. En 2026, elle se présente avec la même envie : déjouer les pronostics, surprendre, faire douter un grand du football mondial. Le parallèle est évident, presque troublant. Et les algériens vont s’accrocher à ce symbole du 16 juin comme un jour qui sourit au football des fennecs.
Un nouveau grand coup possible ?
Personne ne peut prédire le scénario de ce choc Algérie–Argentine. Mais l’histoire offre parfois des clins d’œil que seul le football sait produire. Le 16 juin est devenu une date totem, un marqueur de fierté, un rappel de ce que cette sélection est capable d’accomplir quand elle joue sans complexe. En 1982, l’Algérie avait renversé un champion d’Europe intouchable. En 2026, elle affronte un champion du monde souverain.






