L'incontournable du football africain

Sondage APS 2024 : Le football à nouveau ignoré

[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]
[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]

Depuis son institution en 1977, le sondage APS réservé aux meilleurs sportifs de l’année a rarement consacré des footballeurs.

Seuls Lakhdar Belloumi (1981), Rabah Madjer (1987), Djamel Menad (1985) et Madjid Bougherra (2010) ont eu cet honneur à titre individuel. Cette distinction qui met en valeur les performances annuelles des Champions a souvent choisi les sportifs des disciplines olympiques tels l’athlétisme et la boxe.

Cela s’explique par les résultats probants des athlètes de ces sports qui, paradoxalement, n’ont pas les mêmes moyens et ne bénéficient pas de l’aura médiatique souhaitée contrairement aux footballeurs très choyés et bien présentés sur la place publique. Cette année encore, le football algérien est à nouveau « hors jeu ». Normal pour un sport qui ne justifie en rien les gros moyens investis par l’État sur les clubs et la fédération. Si l’année dernière, l’USM Alger a obtenu un « prix spécial » pour avoir remporté deux trophées continentaux (coupe de la CAF et Super coupe d’Afrique), la présente édition marque l’absence de toute trace des acteurs du football dans le tableau d’honneur retenu par les médias algériens. C’est une gymnaste, Kaylia Nemour et un demi-fondiste, Djamel Sedjati qui ont été plébiscités. Les footballeurs ont certainement d’autres motifs de satisfaction qu’un symbolique titre de sportif de l’année.

La disparition des cérémonies réservées aux seuls footballeurs qu’organisaient certains médias spécialisés comme Compétition ou El Heddaf a mis à nu l’incapacité des adeptes du sport roi à bien figurer parmi les sports d’élite durant le sondage annuel organisé par l’agence de presse nationale et auquel participent les titres de la presse algérienne.

Individuellement ou collectivement, le football algérien ne fournit plus , il est vrai, des Champions. Encore moins remporte des titres sur le plan international. Hormis le double sacre de l’USM Alger en 2023, il faut remonter à 2014 pour trouver trace à une consécration d’une équipe algérienne en ligue des Champions d’Afrique (l’ES Sétif).

Dix ans sans la moindre récompense malgré des moyens colossaux investis doit certainement avoir une explication autre que l’absence d’une génération spontanée.

les dernières actualités

ARTICLES SIMILAIRES

         

Accueil

         

Chrono

           

Score

            

TV

             
DMCA.com Protection Status