Samuel Eto’o peut pousser un soupir de soulagement. Le Tribunal Arbitral du Sport ( TAS ) a tranché en sa faveur dans le litige qui l’opposait à la Confédération Africaine de Football (CAF).
Dans une décision rendue ce vendredi 07 mars 2025 à Lausanne, l’instance arbitrale annule l’exclusion de l’ex-international camerounais de la liste des candidats aux élections du Comité Exécutif de la CAF et ordonne son intégration immédiate. Une décision qui constitue une victoire majeure pour l’actuel président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT).
L’affaire remonte aux décisions prises les 24 et 25 janvier 2025 par la Sous-Commission d’Examen de la Commission de Gouvernance de la CAF et son Comité Exécutif. Ces instances avaient écarté Samuel Eto’o de la liste des candidats à l’élection du 12 mars 2025 pour le renouvellement du Comité Exécutif de la CAF, un coup dur pour celui qui ambitionne d’influencer la gouvernance du football africain au plus haut niveau. Face à cette exclusion jugée arbitraire, Samuel Eto’o et la FECAFOOT ont saisi le TAS le 5 février 2025 pour contester la décision. Après plusieurs semaines de procédure, le tribunal leur a donné raison, ordonnant à la CAF de réintégrer l’ancien attaquant du FC Barcelone dans la course.
Les implications de la décision du TAS
La sentence du TAS ne se limite pas à la réhabilitation d’Eto’o. L’instance a également condamné la CAF à prendre en charge l’intégralité des frais d’arbitrage et à verser 8 000 francs suisses à Samuel Eto’o et à la FECAFOOT au titre de participation à leurs frais d’avocat. Une sanction qui renforce la position de Samuel Eto’o dans sa campagne électorale qui s’annonce palpitante. L’icône camerounaise, dont l’influence ne cesse de croître sur le continent, pourra ainsi briguer un siège au sein du Comité Exécutif de la CAF.
