En poste à la tête de la sélection marocaine depuis 2019, l’entraîneur bosnien Vahid Halilhodžić a été délogé de ses fonctions à quelques mois seulement du coup d’envoi de la phase finale de la Coupe du monde Qatar 2022.
Une cruelle désillusion pour l’ancien sélectionneur des « Fennecs », lui qui a été l’un des grands artisans du parcours sans faute des « Lions de l’Atlas », lors des qualifications au Mondial 2022.
Divergences de points de vue
Dans son communiqué publié le 11 août dernier, la Fédération marocaine de football (FRMF) a évoqué des « divergences de points de vue au sujet de la préparation des Lions de l’Atlas pour la phase finale de la 22e édition de la Coupe du monde Qatar 2022 » comme principale raison de la séparation à l’amiable avec Vahid Halilhodžić.
Une mise au point qui ne reflète pas la réalité des choses, puisque l’entraîneur bosnien est devenu persona non grata depuis qu’il a osé critiquer l’homme fort des Lions d’Atlas Hakim Ziyech.
« Le joueur qui refuse de s’entraîner, qui refuse de jouer, qui simule les blessures, pour moi c’est une histoire finie » avait déclaré l’entraîneur bosnien lors de son intervention à la chaîne de télévision croate Nova TV.
Une déclaration qui a rendu fou de rage le joueur de Chelsea qui a répliqué d’une façon assez virulente lors d’une entrevue accordée au site néerlandais ESPN. « Il peut voler haut, voler bas, se tenir sur le pas de ma porte, dormir dans mon grenier ou au sous-sol. Je ne jouerai pas pour cet entraîneur national ».
Un bilan très honnête
Depuis son intronisation à la sélection marocaine, Vahid Halilhodžić a pris part à 30 matchs toutes compétitions confondues, couronnés de 20 victoires en plus de 7 nuls et 3 défaites seulement.
L’entraîneur bosnien a réussi à emmener la sélection marocaine aux quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations Cameroun 2021, tout en la qualifiant vers la phase finale de la Coupe du monde Qatar 2022.
Ils m’ont enlevé ma fierté
Trois mois après son renvoi de la sélection marocaine, Vahid Halilhodžić en veut toujours aux responsables marocains.
« Ils m’ont enlevé ma fierté. Je ne peux pas oublier ça, ni leur pardonner. Parce que ça aurait dû être aussi mes adieux à la carrière d’entraîneur » a-t-il lancé dans une déclaration accordée au site Tportal