Entraîneur-adjoint de la JA Drancy en N3 et ancien joueur du club, Ralph Noncent a répondu aux questions d’Africa Foot United concernant le tirage contre le FC Nantes (Ligue 1).
Quel est votre regard sur le tirage des 32es de Coupe de France qui va opposer Drancy au FC Nantes au Stade Bauer de Saint-Ouen ?
C’est un bon tirage. Je dis souvent que si on doit sortir de la Coupe de France, autant que ce soit par une grosse équipe. Nantes, c’est un club historique en France et surtout, c’est une Ligue 1. Je pense que ça va être une belle fête pour les joueurs, pour la ville et le club surtout. Le club ne souhaitait pas forcément un club professionnel au tirage, mais plus un moment de partage, de communion avec les supporters et la ville. On a eu des prémices lors du match contre le Pays de Cassel où on a vu un engouement. Il y avait du monde au stade. Le club avait fait ce qu’il fallait. On voyait dans la ville, s’afficher le soutien pour son équipe. C’est ce que je disais aux joueurs, plus vous allez avancer dans la compétition, plus vous allez ressentir cet engouement avec la ville derrière vous. En tant que joueurs amateurs, c’est quelque chose qu’ils doivent vivre.
Un mot sur votre saison en N3 dans la poule E avec actuellement une 9e place après neuf journées ?
Quand on regarde la championnat, c’est un groupe très relevé. Tout le monde bat tout le monde. Aujourd’hui, je peux être 9e comme 13e dans deux journées ou inversement 2e ou 3. J’ai presque envie de dire qu’aujourd’hui, on a aucune visibilité sur le classement. Il ne veut rien dire. Il n’y a pas d’équipes décrochées. On voit que les matchs sont assez serrés et toutes les équipes se valent à peu près. Pour moi, cette 9e place est presque anecdotique. On peut être en haut comme en bas. L’ambition cette saison et de jouer le maintien.
Comme joueur, vous avez fait avec Drancy un beau parcours en Coupe de France en 2011 où vous avez éliminé Boulogne puis chuté de très peu face à Nice (0-1) en 8es, quels souvenirs en gardez-vous ?
J’en garde de très bons souvenirs. Avec mon ancien coéquipier également dans le staff de la N3, Martin Ekani, on en parle de temps en temps. On se remémore les actions. Tout ce que cela avait engendré. On avait joué à Marville à l’époque. Je me rappelle de la tribune avec les fumigènes. A la fin, on perd 1-0 contre Nice. C’était dur. Boulogne, aussi c’était difficile. On se qualifie je crois sur notre seul tir du match. Contre Nice, on a loupé le coche. Nous avions fait face à une belle équipe et on avait tout donné; Nous sommes sortis par la grande porte. Plus on passe de tours, plus l’engouement est identique à celui de notre parcours en 2011. La différence, c’est que le club de Ligue 1 en 2011, nous l’avions rencontré en 8es, cette fois-ci, ce sera dès les 32es. C’était la première fois que je faisais un parcours en Coupe de France. Ce fut également beaucoup d’émotions. On est dans le match et après j’ai ressenti de la déception non pas sur le match, mais que c’était la fin du parcours. Affronter une Ligue 1, ce n’est pas donné à tout le monde. Il y a beaucoup de joueurs amateurs, mais peu ont cette chance de jouer une Ligue 1.