Les Super Falcons sont désormais au grand complet dans leur camp de base à Abuja. Les dernières attendues, dont Asisat Oshoala, sont finalement arrivées tôt ce jeudi matin. Randy Waldrum a de quoi maintenant achever tranquillement son plan d’attaque pour le choc contre l’Afrique du Sud ce vendredi.
Les deux équipes se battent pour obtenir l’un des billets pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Le vainqueur de la double confrontation entre le Nigeria et l’Afrique du Sud rejoindra le Brésil, le Japon et l’Espagne, championne du monde, dans le groupe C lors du tournoi à huit équipes à Paris en juillet et août 2024. La préparation du Nigeria pour cette épreuve cruciale est loin d’être idéale, avec seulement trois joueuses, dont la capitaine Rasheedat Ajibade, disponibles à l’ouverture du camp de l’équipe lundi. Les Banyana Banyana d’Afrique du Sud sont au Nigeria depuis dimanche 31 mars.
Mercredi, 19 des 22 joueuses retenues étaient disponibles pour l’entraîneur Randy Waldrum, suite à l’arrivée d’Ifeoma Onumonu. L’équipe a néanmoins dû renoncer à son entraînement prévu en soirée. Cependant, le sélectionneur des Super Falcons a de quoi se réjouir de pouvoir enfin disposer de l’ensemble des 22 joueuses qu’il a invitées suite à l’arrivée d’Asisat Oshoala tôt jeudi matin. L’attaquante du Bay FC est arrivée au camp aux côtés des attaquantes Esther Okoronkwo et Chinwendu Ihezuo.
Oshoala, sextuple Joueuse africaine de l’année de la CAF, sera l’une des joueuses clés sur lesquelles les Super Falcons compteront pour vaincre les Sud-africaines vendredi. Esther Okoronkwo, qui a marqué le seul but du Nigeria lors de la victoire cumulée contre le Cameroun au tour précédent, est un autre atout de taille. Le Nigeria vise un retour aux JO depuis 2008, après avoir manqué ceux de Londres 2012, Rio 2016 et Tokyo 2020.
