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Prestation de Belaïd avec l’Algérie.. Tougai, vers une retraite internationale anticipée ?

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À l’approche de la CAN 2025, la concurrence en défense centrale a pris une nouvelle tournure en équipe d’Algérie. En livrant deux performances solides face au Zimbabwe puis contre l’Arabie Saoudite, Zineddine Belaïd a clairement marqué des points, au point de faire oublier, pour l’instant, la place habituellement réservée à Tougaï dans le groupe.

Contre le Zimbabwe, un premier match autoritaire

Aligné face au Zimbabwe, Belaïd a signé une prestation propre et rassurante. Le défenseur de la JS Kabylie a répondu présent dans les duels, anticipé les attaques adverses et montré une grande sérénité dans ses relances. Une copie sérieuse qui a immédiatement attiré l’attention du staff technique.

Face à l’Arabie Saoudite, la confirmation

Contre l’Arabie Saoudite, Belaïd n’a pas seulement confirmé : il a haussé le niveau.
Solide dans les airs, propre balle au pied, toujours concentré, le défenseur a parfaitement contenu les attaques saoudiennes et a été l’un des artisans de la victoire 2-0.

Mieux encore : il a affiché une vraie complémentarité avec son partenaire de la charnière, ce qui a donné une stabilité rare à la défense algérienne.
Cette deuxième prestation de haut niveau en quelques jours a renforcé l’idée que Belaïd n’est plus un simple second choix : il est désormais une option crédible, voire incontournable.

Tougaï relégué dans l’ombre ?

Longtemps considéré comme l’un des « cadres » naturels de la défense, Tougaï voit sa position fragilisée. Son absence et ses dernières performances plus irrégulières ont ouvert la porte à une nouvelle hiérarchie.

Belaïd, grâce à son calme, son impact physique et son intelligence de jeu, a profité de cette fenêtre pour se placer en premier plan. Sans jamais faire de bruit, il a affiché ce que tout sélectionneur recherche : la solidité.

Belaïd, la perle rare enfin trouvée en défense ?

Certes, le Zimbabwe et l’Arabie Saoudite ne figurent pas parmi les adversaires les plus redoutables au monde, mais ces deux rencontres ont servi de déclic pour Belaïd. Avec du temps, de la continuité et un cadre stable, le défenseur de 26 ans peut encore gagner en confiance et en maturité.

Que ce soit aux côtés d’Aïssa Mandi ou avec Chergui, il a montré une réelle capacité d’adaptation, lisant bien les intentions de ses partenaires et s’intégrant parfaitement dans la ligne arrière.

En lui offrant davantage de chances, la sélection pourrait bien découvrir un défenseur solide, fiable et constant, ce profil qui manque à l’Algérie depuis tant d’années. La défense a souvent été l’un des points faibles des Verts, et Belaïd apparaît aujourd’hui comme une réponse possible, voire une solution durable pour stabiliser la charnière centrale à l’approche des grandes échéances.

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