l’Algérie qui venait de rater une troisième qualification de suite à un mondial 1990 ndlr) qui aurait été historique. Cette épineuse élimination, durement ressentie au pays, devait être vengée à l’occasion de cette CAN, qu’organise le pays des Fennecs pour la première fois de son histoire. Sur leur terrain fétiche du 5 juillet et devant leur public.
De la grande équipe qui avait honoré le football algérien aux deux précédents mondiaux (Espagne 82 et Mexique 86), kermali avait bâti une nouvelle équipe promet de faire l’impossible afin que le trophée restera à Alger. Seul Madjer de l’ancienne équipe figurait dans cette liste des Fennecs pour tenter de gagner cette première étoile. A l’exception de Chérif Oudjani (fils de l’ancien professionnel de Lens et de l’équipe du FLN, Ahmed Oudjani), lui également avant-centre de l’équipe de Lens. Les Verts avaient survolé leur groupe en surclassant le Nigeria (5-1), puis en dominant la côte d’ivoire (3-0), et la revanche face à l’Égypte (2-0).
En demi-finale, les coéquipiers de Madjer ont longtemps soufferts face au Sénégal qui les avait menés (1-0) avant de revenir au score puis les battre (2-1). En finale, face au Nigeria, ils avaient confirmé leur suppremacie sur cette formation nigériane notamment lors des matchs de poule. Un magnifique but du seul professionnel algérien Chérif Oudjani a permis à l’Algérie de remporter le trophée africain et la première étoile sur le maillot de l’équipe nationale. Toujours est-il que l’Algérie s’emparait pour la première fois du trophée africain, un trophée très souvent courtisé par la génération précédente de ses footballeurs une génération autour d’un magnifique parcours aux mondiaux 82 et 86, sans jamais malheureusement parvenue à atteindre leur objectif.
