Pawel Dawidowicz a rejoint Al Hazem cet été, mais son séjour a été de courte durée. Le défenseur polonais a rompu son contrat, évoquant de « conditions de vie incompatible » avec sa famille, et pointant particulièrement des restrictions pour les femmes, qu’il estime difficiles à vivre pour sa compagne enceinte.
Ces propos ne reflètent toutefois pas la réalité actuelle en Arabie Saoudite. Le pays a mené de profondes réformes sociales : les femmes peuvent conduire, sortir seules, faire leurs courses, travailler et fréquenter librement les espaces publics. Le code vestimentaire n’est plus imposé, et beaucoup choisissent leur tenue librement.
Des exemples concrets le confirment : Georgina Rodríguez, compagne de Cristiano Ronaldo, vit à Riyad et se déplace librement, habillée à l’occidentale, dans les stades et centres commerciaux.
Taylor Ward, épouse de Riyad Mahrez, mène également une vie publique normale, sans contrainte vestimentaire et sans être constamment accompagnée.
Le championnat féminin saoudien illustre parfaitement l’évolution dans le pays. Il accueille des joueuses étrangères, y compris des joueuses non mariées, qui participent à des compétitions professionnelles en portant short et maillot, sans aucune contrainte vestimentaire. Ces sportives circulent librement, s’entraînent, se déplacent et vivent dans la vie quotidienne exactement comme dans n’importe quel autre pays moderne.
Ces éléments montrent que la liberté des femmes en Arabie Saoudite est bien plus large que ce que laisse entendre Dawidowicz. S’il n’a pas pu s’adapter, il aurait été plus juste de se retirer discrètement, sans ternir l’image d’un pays qui a modernisé ses pratiques sociales et offre aujourd’hui un mode de vie comparable, voire meilleur que dans certains pays européens.






