L’ancien international U23 porte un regard sur l’évolution du football dans son pays et espère un changement dans le futur.
« C’est un peu difficile de parler du niveau du football en Iran, assure Milad. En effet, on ne peut pas gagner de l’argent avec la télévision et les matchs en direct, cet argent va au gouvernement, c’est pourquoi le joueur qui a un père riche a plus de chance que le joueur qui n’a pas d’argent à payer au club. Dans les équipes de jeunes, c’est terrible parce que tant de bons joueurs n’ont pas d’équipe, mais ceux qui ont du talent, ont toujours une équipe »
Dans un pays confronté à une révolte du peuple envers les autorités religieuses du pays, la Coupe du monde et l’équipe national d’Iran qui compte une victoire contre le Pays de Galles, amène un peu de chaleur aux supporters. Milad qui a travaillé dans des clubs de plusieurs divisions espère un changement prochain pour voir le football de son pays grandir.
« Si ce système change dans le futur, beaucoup de sociétés vont investir dans les joueurs et les championnats. En effet, le niveau des équipes est bon, poursuit Milad. J’ai travaillé en première, deuxième, troisième division mais aussi en U13, U15, U17, U19, U21. Si le gouvernement quitte le championnat, nous avons beaucoup de joueurs avec un bon potentiel et le club pourra se concentrer sur les joueurs pour qu’ils puissent s’améliorer »